Croche-patte : la curée du curé…

Pouf pouf je me marre… si si encore… Pendant que le monde entier, ou presque, se gargarise de victoires ou se réjouit des défaites des autres en se trouvant, selon les résultats, une origine costaricaine, un oncle radin heu non, hollandais, une tante chauvine heuu non, française ou un grand-père allemand – heuuu non, ça tout de même pas, fopa exagérer – l’actualité se plaît à me donner toutes les raisons de continuer d’enfoncer ma plume dans la plaie.

Les lecteurs attentifs et pas trop nuls en explication de texte auront compris que je hais les simulateurs et les bouchers, ces deux déchirures purulentes dans le tableau footballistique moderne. C’est après vous avoir confié mes tourments concernant cette armée de crétins qui, parce qu’ils perdent un ballon ou n’arrivent pas à s’en saisir, s’imaginent soudainement sur les planches, que je suis tombé sur un article de yahoo qui reprenait un article du «LeParisien»  qui lui-même citait un article du «The Wall Street Journal». Les poupées russes quoi.Le WSJ «a analysé les fautes commises lors des 32 premiers matchs de la Coupe du monde, c’est-à-dire, lors des deux premières rencontres de chaque équipe engagée…». Le résultat est édifiant : 302 fois un joueur s’est retrouvé au sol. Neuf d’entre-eux étaient vraiment blessés. Il reste donc 293 cas de fausses blessures qui ont fait perdre 1h58mn 21sec de jeu. En clair, chaque fois qu’on regarde un match de foot, nous savons qu’on va passer plus de 3mn30 à se taper un clown grimaçant d’une douleur feinte. Soit, sur les 293 fois où un joueur s’est retrouvé au sol sans être blessé, gageons que certains d’entre-eux ont vraiment été déséquilibrés. Mais grâce aux ralentis, nous avons tous pu constater le nombre abérant de bollywooderies. Quant aux bouchers, qui labourent à longueur de compétitions, devons-nous réellement nous en accommoder et justifier notre statisme congénital en affublant le football – tout en justifiant les niaiseries qu’il fait naître – de termes guerriers qui feraient du foot un combat d’hommes ? Des vrais, dont l’hémoglobine est à ces Spartiates sanguinaires ce que l’étron est à la mouche.

Non, au risque d’égratigner votre virilité fantasmée, Messieurs, la violence n’est pas un mal nécessaire ! Il est vrai que le plus grand co**** (et je pèse mes mots) que la planète football n’ait jamais pondu jusqu’à aujourd’hui, l’innommable Pepe, ce sinistre abruti au faciès simiesque, voire néandertalien, dont tous les pores d’une peau probablement tanée à grand coup de trique, suintent l’imbécillité acquise et dont les nombreuses agressions, dont il est coutumier, et disponibles sur Youtube, démontrent bien à quel point cet animal dégénéré fait œuvre d’une violence régulée et clairement contrôlée.vIl est vrai que ce résidu d’humanité, disais-je avant de me perdre dans les circonvolutions d’une haine toute contrôlée, elle, ce batard donc, est vraiment le combattant type du 21ème, un véritable guerrier d’opérette qui fauche, écrabouille, cramponne, accroche et invective pendant tous ses matches. C’est bien lui le rêve de tous les petits garçons mal élevés et des petites filles en mal de bad boy ? mhmmmmm. Quelles joyeuses perspectives d’imaginer ce genre de sportif comme gendre, y’a des futurs beaux-parents qui vont finalement regretter d’avoir mis bas…

Soyons sérieux ! Ce type est juste un grand malade mental que les instances du football seraient avisées d’éloigner à vie des terrains et que le petit peuple de moutons hurleurs serait non moins avisé d’arrêter d’idôlatrer. Comme l’autre bobet d’ailleurs ; le petit Suarez ; l’immature qui n’a pas encore atteint le stade anal… Aie, j’entends toutes les grenouilles de bénitiers qui s’offusquent de mon incursion dans leur église du non-dit et vont m’accuser – sur l’autel de leur inconscience – de jouer les curés laïcs de la morale publique sous prétexte d’éduquer les enfants. Mais oui, vous savez, les enfants… ces bouts d’humains pas finis dont l’imitation est à leur intégration dans notre monde ce que le lierre est à la végétation. Si vous la laissez s’exprimer partout, elle finira par tout étouffer. Mais j’y pense, ce petit fan (7 ans tout de même) de Liverpool et de Suarez qui a mordu son copain à l’école, pendant une partie de foot à la récré, pour faire comme son idole. Ce petit anglais, il deviendra professionnel lui aussi ? Et comme les footballeurs d’aujourd’hui, il s’offusquera lorsque l’arbitre sifflera pour un tirage de maillot, une cheville écrasée, une fracture de l’orbite ou une vertèbre déplacée.
Bah, finalement vous avez raison… Ces quelques petites blessures, que dis-je, meurtrissures ne valent pas la peine qu’on s’en offusque. A y regarder de plus près, les quelques chamailleries des footballeurs de nos contrées sont amusantes et relèvent bien de chicaneries de cours d’école. Parce qu’ailleurs, en Australie par exemple, là où les hommes sont de vrais mâles, des virils, des mecs sur qui la patrie peut compter en cas d’invasion, tout le monde a pu voir Brian Lake, joueur de football australien de l’équipe de Hawthrone, assis sur Drew Petrie de l’équipe de Melbourne, tentant de lui rectifier l’agencement trachée-œsophage-cordes vocales. En clair, le premier a étranglé le second en plein match !
Vite un p’tit rhum pour oublier tout ça…

Écrit par Pascal Trépey

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1 Commentaire

  1. Même si dans le fond je suis totalement d’accord avec le idées du texte, je vois deux points pas tout à fait justes :
    – Il existe un stade entre la blessure et « rien du tout ». Par exemple une douleur, une légère contorsion ou un violent coup. Je trouve donc totalement simpliste et inutile de monter des statistique pour lecteur lambda avec le total de 293 « simulations »
    – Le deuxième point est les ralentis, aussi évoqués dans cet article. Autant ils sont parfaits pour démontrer une nette simulation, autant au « Superralenti » tout contact et toute chute a l’air d’une simulation sans en être une. Tout footballeur, sprinter ou sportif en général sais qu’en plein sprint il ne suffit pas d’être beaucoup bousculé pour perdre son équilibre. Le ralenti donne simplement une impression de simulation dans la chute.

    Je rejoins par contre totalement l’avis que c’est au niveau de l’éducation que ces attitudes posent le plus problème. Et bonne chance pour y remédier …

    Fab

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