La Coupe des opportunistes

Tout ce que ce coin de pays compte d’événementiels et d’opportunistes, Roger Federer en tête, sont sur le pied de guerre : la Suisse dispose d’une chance unique d’enfin gagner la Coupe Davis ! Tout un peuple doit donc s’enflammer pour une compétition en carton dévalorisée par l’absence des meilleurs joueurs de la planète dont il se contrefiche éperdument en temps normal. Comme tout le monde en fait, sauf ceux, et ils sont rares, qui daignent la jouer.

Ainsi donc, c’est l’effervescence : Roger Federer daigne enfin jouer cette Coupe Davis qu’il a si souvent boudé. La Suisse tient sa Dream Team et la victoire finale ne fait désormais pas l’ombre d’un doute. Cela tombe bien : la Suisse, et particulièrement la Suisse romande, sont en pleine tennismania depuis la victoire de Stanislas Wawrinka à l’Open d’Australie.

Pire que des Français…

On se gausse souvent de nos voisins tricolores pour leur capacité à valser allégrement d’un sport à l’autre en fonction des résultats de leurs ressortissants, à considérer comme le roi des sports une discipline dans laquelle un Français brille et à s’en désintéresser complètement en période de vaches maigres. A ce niveau-là, on n’est pas meilleurs et peut-être même pire, il suffit de se souvenir de la mode Alinghi… Depuis une semaine, c’est le tennis qui est à l’honneur, encore davantage qu’il ne l’avait jamais été aux heures les plus glorieuses de Roger Federer. N’importe quel pékin dans la rue s’improvise expert en slices, amorties et pourcentage de première balle et crie à la face du monde son amour éternel pour le tennis. Dans Le Matin, peoples et politicards de tous bords viennent nous abreuver de leurs théories savantes sur ce sport, nous bassiner avec leurs vagues souvenirs sur un court et nous expliquer que seul un agenda surchargé les a empêchés d’entreprendre le voyage en Australie. Et pourtant, dès que nos Suisses ne brilleront plus, l’immense majorité de ces «passionnés de tennis devant l’éternel qui ne rateraient un match pour rien au monde» s’en détourneront pour retourner au foot, au hockey, au ski, à la voile, à la course d’orientation ou toutes autres disciplines dans laquelle un compatriote s’illustre. Quand Federer et Wawrinka ne seront plus là, je me demande combien de temps il faudra pour que la RTS cesse de retransmettre les tournois du Grand Chelem, dès lors que la seule expectative helvétique sera l’élimination d’Henri Laaksonen au 2e tour par le numéro 73 mondial sur un court n°16 non télévisé ?

Mais ils sont où les petits Suisses ?

La perspective d’une victoire en Coupe Davis tombe évidemment à pic dans ce contexte de passion subite et momentanée pour le tennis. Le scénario est couru d’avance : la Suisse va démonter la Serbie C ce week-end et jouer le Kazakhstan à domicile au prochain tour. La double présence de Wawrinka et Federer va assurer un immense succès populaire à l’«événement». Tout le monde va se ruer sur les billets, les m’as-tu-vu de tout le pays vont actionner leurs réseaux et pistons pour obtenir les nombreux sésames réservés aux sponsors et VIP, la billetterie grand public va exploser et nos néo-passionnés de tennis pleurnicheront que c’est trop injuste, ils n’ont pu avoir de billets, Swiss Tennis est vraiment trop méchante et fait la part trop belle aux VIP. Alors que pour la même affiche en barrage en automne dernier, Swiss Tennis aurait pu distribuer les billets gratuitement, un Suisse – Kazakhstan se serait joué devant des gradins vides, comme l’avait été Suisse – Equateur, malgré la présence de Stanislas Wawrinka qui n’était alors «que» demi-finaliste sortant de l’US Open. Manifestement insuffisant pour motiver les si passionnés et hystériques fans helvétiques, à quelques rares exceptions près, à se bouger pour aller soutenir «leur» équipe de Coupe Davis. Je n’y connais pas grand-chose en tennis mais il me semble pourtant qu’une victoire en barrage contre l’Equateur, toute formalité qu’elle fut, était le pré-requis indispensable pour un succès final en 2014. Et que donc s’il avait existé un quelconque et véritable engouement pour la Coupe Davis dans notre pays, ce barrage aurait dû se tenir devant une salle comble pour donner l’élan et lancer la campagne qui devait nous amener au Saladier d’Argent. Et accessoirement faire envie à Roger Federer de rejoindre l’aventure. Il n’en fut rien : les gradins de la patinoire du Littoral sont restés désespérément vides pendant que Stanislas Wawrinka et compagnie sauvaient la place de la Suisse dans le groupe mondial.

Mimétisme helvétique

Finalement, on a longtemps observé un phénomène de mimétisme assez frappant entre Roger Federer et l’immense majorité des «fans» de l’équipe suisse de Coupe Davis : l’un comme les autres choisissaient avec soin et parcimonie les affiches dignes d’être honorées de leur auguste présence. Et la barre devait être placée assez haut car elles ont été peu nombreuses ces dernières saisons. En fait, ceux-là mêmes qui reprochaient à Roger Federer ses absences en Coupe Davis adoptaient exactement la même attitude opportuniste et volatile, mégotant leurs présences au gré des adversaires et des chances de victoire. Sauf que l’investissement n’est pas tout à fait identique : pour un spectateur, une rencontre de Coupe Davis, c’est quelques heures avachi sur un siège à tirer la bière en regardant des mecs taper dans une petite balle jaune. Pour un joueur, c’est, en comptant voyage, préparation et matchs, une grosse semaine d’efforts intenses, avec potentiellement trois matchs acharnés en cinq sets, des surfaces et conditions de jeu pourries où il est impossible de prendre du plaisir, des ambiances hostiles, des déplacements lointains… A insérer quatre fois dans l’année dans un calendrier déjà surchargé pour aller au bout, sans garantie de succès. En résumé, le fan suisse moyen a longtemps exigé et réclamé à corps et à cris de Roger Federer un investissement en Coupe Davis bien supérieur à ce qui lui-même était disposé à consentir pour cette compétition.

Federer ne doit rien à la Suisse

C’est pourquoi je n’ai jamais compris les sempiternels jérémiades, complaintes et reproches faits à Federer pour ses absences en Coupe Davis. Rodg ne doit plus rien à la Suisse, c’est la Suisse qui lui doit tout. Personne n’a autant fait pour notre pays que lui, à part peut-être Christoph Blocher le 6 décembre 1992 (et on l’espère le 9 février prochain). Il fut un temps où l’accession de Jakob Hlasek en demi-finale du Masters ou celle de Marc Rosset dans le dernier carré de Roland-Garros était considérée comme un événement exceptionnel et unique pour le tennis suisse. Si aujourd’hui une demi-finale de Masters ou de Grand Chelem est une formalité, une défaite à ce stade-là un échec, c’est à Roger Federer qu’on le doit. Pendant ce temps-là, nos grands voisins français, allemands ou italiens attendent depuis des décennies un successeur à Yannick Noah, Boris Becker, Michael Stich ou Adriano Panatta. C’est l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein ; sauf que, dans son cas, le Bâlois a suffisamment gagné pour que le verre déborde et il est indécent de lui reprocher de ne pas avoir voulu le remplir un peu plus en tentant d’y ajouter un trophée somme toute mineur. S’il y a un joueur qui a su gérer à la perfection son calendrier et exploser tous les records de longévité au sommet, c’est bien Roger Federer. Et s’il estimait que la Coupe Davis était de trop, c’est que cela devait être le cas. Cela aurait quand même été un peu dommage qu’il passe à côté de l’une ou l’autre victoire à Wimbledon ou de son sacre à Roland-Garros pour s’être grillé dans quelques déplacements aventureux en Coupe Davis avec la Suisse qui se seraient tout de même conclus par un échec parce qu’Yves Allégro aurait foiré en double.

Roger Inzaghi

Là où Roger me déçoit, ce n’est pas qu’il ait si longtemps zappé la Coupe Davis mais bien qu’il y revienne maintenant, en catimini et en sournois. Comme s’il avait compris qu’il ne redeviendrait jamais numéro un mondial et que ses chances de gagner un dix-huitième Grand Chelem était proche du néant. Et qu’il valait mieux se rabattre sur des compétitions de moindre importance pour ajouter encore deux ou trois lignes à bon compte à son formidable palmarès. Quitte à ravaler sa fierté et à être prêt à remporter le Saladier d’Argent sur le porte-bagage de Stanislas Wawrinka, laissant le Vaudois remporter l’essentiel des points, alors qu’il lui a si longtemps reproché, notamment à Fribourg contre les Etats-Unis, de ne pas fournir un apport suffisant pour aller au bout. Le revirement subit de Roger Federer, trois jours après le triomphe de Wawrinka à Melbourne, paraît d’autant plus opportuniste que cette année la Coupe Davis est encore plus dévalorisée que d’habitude (si c’est possible). Quatre des cinq premiers du classement ATP (Nadal, Djokovic, Ferrer et Del Potro) vont faire purement et simplement l’impasse sur ce premier tour. Si tu ajoutes à cela un tirage au sort plutôt favorable pour la Suisse, la Maître y a sans doute vu là l’occasion d’ajouter une ligne à son palmarès sans trop d’effort. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… De là à dire que cette campagne pourrait avoir autant de panache qu’un but hors-jeu de Pippo Inzaghi, il n’y qu’un pas qu’on serait assez tenté de franchir.

La compétition dont tout le monde se contrefiche

Car franchement, aujourd’hui, ça intéresse qui la Coupe Davis ? On parle d’une compétition dont la double tenante du titre est la République tchèque de Tomas Berdych, le joueur au mental de fillette à chaque moment crucial d’un match véritablement  important, et du nobody Radek Stepanek, d’une compétition que la Croatie a gagné juste avec le duo Ivan Ljubicic – Mario Ancic et que même la France – oui, oui, la France – a remporté trois fois entre 1991 et 2001. Heureusement que, de temps à autre, Rafael Nadal ou Novak Djokovic ont quelques accès de patriotisme pour redonner un semblant de crédibilité au vénérable Saladier. Mais sinon, il faut bien en convenir, la Coupe Davis est au tennis ce que l’Europa League est au football, ce que les championnats du monde sont au hockey sur glace et ce que le Tour de Suisse est au cyclisme : une compétition de deuxième zone pour permettre à des seconds couteaux de s’offrir un palmarès, parfois accidentellement fréquentée par des stars mondiales, mais qui au final n’intéresse vraiment que ceux-ci qui prennent la peine d’y participer, c’est-à-dire pas grand monde.
Depuis Fort Worth 1992, combien de finales de Coupe Davis la RTS a-t-elle retransmise ? A ma connaissance, aucune. Dans la presse écrite, l’événement ne suscite guère plus qu’un entrefilet coincé entre les résultats du PMU et la 11ème place d’une athlète suisse en Coupe du monde de biathlon et il doit en aller de même dans tous les pays qui ne sont pas directement concernés. Après, bien sûr, on se réjouit déjà d’entendre tous ceux qui dénigraient le Saladier d’Argent et raillaient la faiblesse de la participation lorsqu’il était remporté par un héros nommé Arnaud Boetsch, Ivan Ljubicic, Nicolas Escudé, Mikhail Youzhny ou Radek Stepanek venir nous expliquer qu’il s’agit du must absolu et de la plus grande compétition sportive du monde lorsque la Suisse l’aura gagnée.

Le mythique Suisse – Etats-Unis

Ceci dit, demeure quand même la glorieuse incertitude du sport. Après tout, la Suisse s’était déjà une fois autoproclamée futur vainqueur de la Coupe Davis. C’était en 2012 : la Dream Team Federer – Wawrinka ne devait faire qu’une bouchée d’une équipe américaine emmenée par le grand échalas John Isner dont le jeu devait être complètement neutralisé par la merveilleuse terre battue de Fribourg. Qu’est-ce qu’on nous avait bassiné avec cette rencontre : la revanche de Forth Worth, le lancement d’une campagne triomphale et une démonstration dans l’ambiance chaud-bouillante du Forum Fribourg. Au final, la Dream Team s’est ramassée 5-0, la conférence de presse a tourné au règlement de comptes et le si merveilleux et passionné public a acclamé mollement pendant un set et demi, applaudi poliment jusqu’à la fin du premier jour, sifflé durant le double et n’était déjà plus là le dimanche. Note, le tennistix de Fribourg était toujours moins ridicule que celui du Etats-Unis – Suisse de Birmingham en 2009. Tu sais, ces mecs qui s’étaient rué sur les billets pour cet événement planétaire, pensant la présence de Roger Federer acquise. Puis qui ont bêlé au scandale et exigé le remboursement de leurs billets après le forfait du Bâlois parce que les chances de victoire étaient amoindries. Wawrinka, Chiudinelli et tous ceux qui étaient allés défendre vaillamment les couleurs de la patrie en Alabama avaient vraiment dû se dire qu’ils avaient de la chance de pouvoir compter sur de tels supporters !

L’émeute

Cette année, l’opposition semble encore moins consistante qu’elle ne l’était en 2012 et le temps où une victoire en Coupe Davis passait par un succès contre un quatuor Courier-McEnroe-Agassi-Sampras bien lointain. La Suisse devrait donc faire un bout de chemin dans la compétition. Il faudra assister au pénible envahissement de Palexpo, Malley, Saint-Jacques ou du Hallenstadion par des hordes de peoples, banquiers, cravatés, invités, VIP et événementiels qui auront réussi à acquérir leur sésame pour «le match du siècle» dont le 80% n’aura jamais vu un match de tennis de sa vie auparavant. Il faudra supporter Pierre-Alain Dupuis nous vanter l’ambiance «chaud-bouillante» mise par tous ces joyeux drilles qui vont applaudir à tout rompre, frapper comme des dingues sur des claps-tifos généreusement offerts par un sponsor, voire même s’encanailler à susurrer quelques «Hop Suisse», chanter «on est là, quel que soit le résultat nous on est là» durant une pause et même, soyons fous, dans l’exaltation du troisième jour de compétition, acclamer une première balle adverse donnée faute. L’émeute. Et le pire, c’est que le malheureux téléspectateur qui n’est pas abonné à Teleclub (si, si, ça existe encore, le pauvre…) risque d’être privé d’un excellent Aarau – Lucerne du dimanche après-midi par la diffusion d’un Wawrinka – Golubev décisif, la Suisse ayant trouvé le moyen de perdre le double du samedi pour ménager un semblant de suspense.

Y viva España

Ayant joué de longues années au FC Saint-Barthélemy et pratiquant un parcours de footing plus ou moins régulier (plutôt moins en ce moment) passant juste sous le fief de la famille Wawrinka, je serai ravi d’une victoire de Stan en Coupe Davis. Il le mérite bien, lui qui a toujours porté courageusement et sans rechigner cette équipe de Suisse à bout de bras, avec nulle autre perspective que le maintien dans le groupe mondial contre des adversaires improbables et le vague espoir qu’un jour Roger Federer change d’avis. Ce jour est arrivé et c’est tant mieux pour Stanislas Wawrinka si son abnégation est récompensée, tout comme celle de la poignée de fans qui a suivi cette équipe de Suisse de Coupe Davis quels que soient sa composition, l’adversaire, l’enjeu ou les chances de succès.
En revanche, pour tous les opportunistes, Roger Federer en tête, qui pendant des années ont snobé et méprisé cette Coupe Davis, indigne de leur auguste présence, et qui aujourd’hui se précipitent en courant vers elle, alléchés et attirés comme un papillon vers la flamme, par la perspective d’une victoire facile, méprisant le dogme cardinal du supporter selon lequel «il n’y a pas de grande victoire sans souffrance», pour tous ceux-là, je serai assez amusé de voir, au hasard, les sympathiques Rafael Nadal et David Ferrer venir briser «le rêve de tout un peuple». Enfin quand j’écris voir, c’est juste m’enquérir du résultat, je ne pense pas regarder ça, ni à la télévision et encore moins sur place. Car tu auras compris qu’il n’était pas vraiment dans mes plans d’aller mendier auprès de mon rédacteur en chef une accréditation pour le prochain match de la Suisse à domicile, vous serez bien assez de fidèles et inconditionnels passionnés de Coupe Davis de longue date sans moi.
Photos Pascal Muller, copyright EQ Images

Écrit par Julien Mouquin

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38 Commentaires

  1. Mouquin, tu nous fatigues, fais des articles plus courts. De plus, tu es l’exemple de ce que tu dénonces : occupe-toi du foot allemand et laisse le tennis à ceux que ça intéresse. Tes articles ne sont même pas drôles…

  2. Si l’entrée des stades étaient réservés uniquement aux supporters ultra-engagés comme toi Julien pour ton BVB, on arrêterait de diffuser rien que le sport à la télé en on en parlerait même pas dans les journaux… Ou du moins que dans les médias spécialisés comme un vieux numéro de « chasse et pêche » édition « courent maritime en Lettonie: le nouvel Eldorado de la pêche à la mouche »…
    On sait tous que les événementiels t’épuises (à juste titre) mais je sais aussi que tu aimes le sport populaire. Soyons un peu plus optimisme et disons seulement que les néo-supporters dans cette période riche vont devenir des vrais!

  3. Qu’est ce que ca doit être chiant dans ta tête de donneur de leçon… Finalement, comme dit plus haut, c’est toi qui fait preuve d’un opportunisme flagrant à venir cracher tes théories élitistes à la moindre occasion. Si ca fait pas 10 ans qu’on supporte avec ferveur un club ou un sport, on aurait pas le droit de s’enflammer pour un évenement particulier ? c’est bien ridicule…

  4. Pour le prochain tour de Coupe Davis (si on bat la Serbie, bien sûr), je propose que tout le monde aille, avec drapeaux, cloches et t-shirts rouges à croix blanche, faire du bruit lors d’un vague match de 2ème ligue interclub pour protester contre le tennis business!

  5. @dumdum
    C’est vous qui nous fatigués à venir systématiquement sur les articles de Mouquin la ramener. Si vous ne le supportez pas, ne lisez pas et arrêtez de dénigrer systématiquement sans même savoir ce que vous dénigrez.
    @Vivi
    Même si je ne partage pas l’entier de ton poste, le « Ou du moins que dans les médias spécialisés comme un vieux numéro de « chasse et pêche » édition « courent maritime en Lettonie: le nouvel Eldorado de la pêche à la mouche »… », il est mythique. 🙂
    @all
    Moi je trouve plutôt sympa d’avoir un média qui donne deux points de vue opposés et qui laisse libre chacun de ses rédacteurs de donner son point de vue pour ouvrir un débat. C’est sûr qu’on est pas habitué sachant que quel que soit le média qu’on lise, ils disent tous pareils, on peine à se rendre compte qu’il peut y avoir d’autres points de vue. Et si je conçois qu’on ne soit pas d’accord avec celui-ci, on peut le respecter sans écrire de la merde et essayer d’apporter un message constructif au débat, non?
    Même si je ne partage pas l’entier de l’article, il a au moins le mérite de soulever le débat de cette Stanmania qui est quand même à la limite du ridicule et en effet, dans la digne lignée de nos amis cocorico qu’on « déteste » tant (en tout cas sur le plan sportif). Qui ose prétendre qu’il a toujours su au fond de lui que Stan gagnerait un grand chelem? Qui ose me dire qu’il a jamais charogné après une de ses défaites en se disant, « on a déjà RF, on ne peut pas tout avoir », « le gamin nous emmerde qu’il retourne soigner son acné, il n’y arrivera jamais » ou une autre amabilité du genre. Je pense qu’hormis son entourage proche et quelques groupies, la réponse est: personne!
    Alors il faut reconnaitre que de voir ce cher Leuba ramener son cul à l’aéroport de Genève avec une cohorte de fans ça laisse perplexe et surtout, ça vend du rêve. Je me distancie de Julien pour ce qui est de suivre l’équipe de coupe Davis, pas tout le monde en a les moyens financiers et les possibilités. Ce n’est pas parce que l’on n’a pas fait le grand chelem des déplacements qu’on ne peut pas vibrer pour quelque chose. Par contre se bouger le fion jusqu’à Neuchâtel pour soutenir l’équipe en barrage un samedi ou un dimanche cela ne semble pas être une épreuve que seul le plus grand fan du BVB peut entreprendre. 😉
    Et la question effectivement, c’est: où était ces gens? Pourquoi a-t-il fallu attendre tous ces magnifiques exploits pour s’enflammer ? Et ne pas arriver à se rendre compte que Suisse Tennis se touche déjà la nouille d’imaginer une équipe suisse à domicile juste pour vendre les billets à des prix exorbitants et savoir que les gens vont quand même accourir pour dire je les ai vu, fait marrer au plus haut point. Surtout que l’an prochain si les deux sont dans le top-5 et qu’ils gagnent cette année, il risque bien de ne pas faire partie de l’aventure et cette coupe retournera dans un anonymat complet. Cela ne choque personne ?
    Alors oui, je pense que faire réfléchir les gens sur ces phénomènes de mode éphémères n’est pas déplacé sur un média comme CR. Et réfléchir à ça ne veut pas dire manquer de respect ou enlever du mérite aux exploits de nos deux athlètes. Je dirais même qu’au contraire, c’est leur témoigner beaucoup de respect (surtout pour Stan) que de se demander s’ils méritent des girouettes pareilles dans leur sillage. Et comme Stan le disait très justement « je ne savais pas qu’autant de monde avait mon numéro »…

  6. @ Sly: peut-être le meilleur commentaire sur le site depuis bien longtemps. Bravo!

    Moi, ce que je n’ai jamais compris, c’est ce qu’il y a de mal à être opportuniste… Les Suisses le sont, Roger l’est, et alors? Certes, c’est toujours moins respectable que d’être un fidèle de la première heure, mais c’est quand même mieux que de rester sur son canapé sans jamais bouger son gros orteil, non? Un opportuniste – le vrai, pas le lambda – est tout aussi passionné qu’un fidèle, il est juste moins impliqué.

    Alors on lui reproche quoi, au juste, à l’opportuniste? De ne pas être un fanatique supporter sans vie sociale ni enfant à la maison? Sûrement pas. De se bouger le cul au stade quand il sent que le moment est bon? Encore moins! Ce sont les absents qui ont toujours tort; les opportunistes n’en font justement pas partie.

    Personnellement, je suis un opportuniste assumé et réfléchi. Oui, je vais m’enflammer pour cette Coupe Davis qui me laissait indifférent l’année passée. Oui, je vais tout faire pour me procurer des billets pour les matches à domicile. Et oui, j’aimerais pouvoir dire plus tard que j’ai vécu de l’intérieur ce (possible) sacre historique de mon pays! Et beaucoup sont dans mon cas. Heureusement, d’ailleurs, sinon Stan et Roger joueraient devant des gradins vides…

  7. Mouquin n’a visiblement pas compris pourquoi les jamaïcains sont fans d’athlétisme, les autrichiens fans de ski et les brésiliens fans de foot. Suivre un sport dans lequel les compatriotes qu’on supporte ont du succès, c’est l’essence même d’un supporter.
    J’ai de la peine à comprendre ceux qui s’autoproclament « vrai supporter » et qui rejettent toute opportunité de découvrir de nouvelles disciplines grâce à l’exposition médiatique qui découle de bons résultats d’un sportif de son pays.

  8. Monsieur Mouquin n’aime décidemment rien d’autre que son Dortmund ! Pour une fois dans son histoire que la Suisse peut gagner le saladier d’argent, voici Mouquin qui vient dénigrer le trophée tant convoité depuis des lustres par les plus grands tennismen. Des grands champions comme Nadal et Djokovic ou aussi Mc Enroe et Agassi ont affirmé leur immense fierté lorsqu’ils ont gagné ce titre. Alors pourquoi notre Federer ne pourrait-il pas lui aussi ajouter une belle ligne à son palmarès ? Cela serait la cerise sur le gâteau à l’automne de sa magnifique carrière !
    Mouquin, la plupart des messages te sont hostiles (comme d’habitude), alors stp, retourne vite commenter les matchs du Dortmund…et laisse rêver les vrais fans de tennis.

  9. Je suis assez d’accord sur le fond de l’article, mais j’avoue avoir un peu plus de peine sur la forme. Personnellement, je me fous pas mal de la Coupe Davis et je ne me réalise pas à travers la gloire de la Suisse. Cela dit, je trouve plutôt sympa que Federer et Wawrinka s’associent et l’engouement qui ne manquera pas de naître autour de la future victoire contre le Kazakhstan fera plus de bien que de mal au tennis helvétique. Donc allez les gars et ramenez ce putain de saladier !

    Maintenant, la vision simpliste et manichéenne que Julien Mouquin a du sport et de comment il doit être vécu commence sérieusement à me taper sur les nerfs. A ce que ses écrits nous laissent entrevoir de son intimité, M. Mouquin a manifestement organisé son existence toute entière autour du club de foot de la ville de Dortmund, de la bière et de la chanson populaire allemande, le tout encadré par des certitudes de la vie telles que patriotisme primaire = bien et Lausanne > Genève. De plus, M. Mouquin a l’intime conviction que cette vision psychorigide de la vie est la seule et unique qui soit valable, que tous ceux qui pensent autrement ont tort, que la tradition doit être maintenue à tout prix et donc que tout élément susceptible de modifier le système en place sera vu comme hautement menaçant et réprimé sur-le-champ.

    A l’image d’un commentaire ci-dessus, je me définis également comme un « opportuniste » en matière de sport, au sens donné par l’auteur. Je le revendique parce que j’estime qu’il est lié à une certaine ouverture d’esprit. En effet, si tu aimes bien le sport mais que tu as quelques autres centres d’intérêt dans la vie auxquels tu veux consacrer un minimum de ton temps, le choix entre regarder en coup de vent un Chelsea-Barça devant la télé ou aller voir jouer La Sarraz-Eclépens dans le froid et sous la pluie sera vite fait. Par ailleurs, je pense qu’un nouveau supporter n’est pas moins légitime qu’un ancien supporter. Il n’y a pas de hiérarchie ni de juste ou mauvaise façon de supporter.

  10. Tu nous saoules Mouquin! Avec ton bvb, ton lhc et ta fibre de supporter authentique! Tout le monde a le droit d’aller voir une compétition sportive même si ça sera 1x dans sa vie! Et si t’as Roger F. qui joue a côté de chez toi ben c’est normal que les gens veuillent y aller c’est quand même le sportif le plus titré de notre petit pays! Cette manie de faire la morale à tout va ça comment à bien faire! T’es pas Maître Yoda avec une connaissance du monde et de la force au-dessus de ces petits profiteurs qui vont aller voir la coupe Davis! Laisse vivre les gens, vis ta vie, fais tes articles sur ce ridicule club jaune et noir mais donne de leçon à personne car il me semble que t’as rien fait dans ce monde pour te le permettre!

  11. J’ai pas pu aller plus loin que le troisième paragraphe parce que ce que l’auteur reproche à ce qui se passe autour du tennis et ce qu’il fait en écrivant sur Dortmund, c’est exactement la même chose.

    Son grand BVB étant sans victoire depuis 7 matchs si je ne m’abuse, il y a quand même nettement moins d’article sur les jaunes et noir qu’il pouvait y en avoir jusqu’à l’automne et surtout au printemps dernier.
    Donc faite comme je dis, mais pas comme je faissemble-t-il.
    Avant je venais sur CR presque tous les jours et je rigolais franchement à un article sur deux. maintenant, j’en lit à peine 1 sur 3 tellement le contenu à changé.
    Le site manie nettement moins bien l’ironie et la dérision qu’à l’époque, par contre pour ce qui est de la propagande des vraisuniqueyenapointcommenous supporters, le progrès est notoire.

    Et pour conclure une petite question: La tournée des 4 tremplins c’est pas évenementiel par hasard en comparaison de la coupe du monde à Engelberg? Parce que moi, cela fait trois ans que je vais en Suisse centrale mi-décembre pour voir du saut mais je n’insulte pas ceux qui vont à Insbruck.

  12. @ La rédac:

    « Personne n’a autant fait pour notre pays que lui, à part peut-être Christoph Blocher le 6 décembre 1992 (et on l’espère le 9 février prochain). »

    On n’est plus vraiment dans l’apolitique que devrait respecter le site, là. Soutenir ouvertement une future initiative populaire d’un parti d’extrême-droite (ou de tout autre bord d’ailleurs) à travers un article ne devrait en aucun cas être autorisé aux rédacteurs.

    Qu’est-ce que cela signifie, au juste? Que le site se positionne contre l’immigration de masse? Ou est-ce simplement l’opinion de l’auteur (qui dit pourtant « on »)? Et surtout, où se situe le lien avec la Coupe Davis?

    Bref, une erreur à ne plus commettre.

  13. Julien Mouquin : c’est l’histoire d’un mec qui adore se faire détester par tout le monde ! Il a toujours besoin de critiquer et de faire la morale aux autres, ceci afin de ne pas se remettre en question et ainsi avoir l’impression d’exister. Allez Mouquin retourne à Dortmund et laisse parler de tennis ceux qui aiment réellement ce sport.

  14. Je vais faire court: je ne vois pas ce que viens faire la politique de Blocher dans cet article. Et L’Europa League tant décriée ici sera la plus belle et plus grande compétition du monde le jour où le BVB la gagnera… Bref, faible raisonnement, et à lire les commentaires, je ne suis pas le seul à le penser…

  15. @Genfer

    Les articles émettent toujours un avis, que ce soit explicite ou non…commet veux-tu interdire a quelqu’un d’écrire ce qu’il veut ?

    Mis a part ça, on a les numéros 3 et 8 mondiaux dans notre petit pays, et Mouquin qui critique encore les événementiels…je crois que dans la mesure ou ça ne se reproduira pas avant une bonne centaine d’années on a quand même le droit d’en profiter.

  16. Pauvre Mouquin, tu continues a t’enfoncer inexorablement dans le RIDICULE ! Et heureusement que celui-ci ne tue pas sinon…
    Ce qui est vraiment dommage c’est que lors des premières années, on venait sur CR pour rigoler de vos articles satiriques et provocateurs. Hélas, depuis deux ans tes articles sont rédigés avec une telle arrogance et un tel mépris, que non seulement ce n’est pas drôle mais le pire c’est que tu commences réellement a fatiguer tout le monde ! N’importe qui d’intelligent cesserait d’agir ainsi en lisant la majorité des réactions des gens qui te lisent…mais pas toi Mouquin, car tu te crois trop parfait pour avouer que tu as tort ! stp Mouquin, cesse donc d’écrire tes torchons…

  17. @la rédac
    Alors, est-ce CR ou M. Mouquin qui pense qu’il faut voter oui le 9 février?
    Comme ça, je comprends mieux les nombreux commentaires sur les « crevettes à l’ail » et la fascination pour l’Allemagne de l’auteur de l’article…

  18. Ce qui est vraiment effarant c’est que Mouquin nous saoule toute l’année avec ses articles sur Dortmund qui n’intéressent personne et qui ne génèrent pas de commentaires…et lorsqu’il veut susciter l’intérêt des gens, il dénigre tous ceux qui ne pensent pas comme lui et il s’en prend plein la gueule…

  19. C’est fou comme on s’enflamme pour des choses et des paroles (qui ne sont que des paroles) mais qui sont sensiblement vraies.
    Certes le ton de l’auteur est plus pessimiste qu’un interné à Cery mais le fond y est et ce qui est dit sur la Coupe Davis est malheureusement assez vrai.

    Après je reconnais volontiers que c’est étrange qu’un site comme Carton Rouge ne fasse pas front uni derrière une ligne directrice, mais ce serait de la prostituion russo-brésilienne de haut vol que d’exiger des rédacteurs qu’ils soient tous d’accord (vu les gueules de Genevois qu’ils se tapent 😉

    Alors quelles solutions ? La coupe Davis tous les 2 ou 4 ans ? Peut-être… en tout cas lui trouver un RÉEL attrait parce que permettre aux gens d’un pays de voir 5 jours de compétition à un prix prohibitif c’est sympa mais ça concerne que 30’000 pelés, GRAND MAX et ça c’est si on le fait St-Jacques (et bonne chance pour apercevoir la balle…)
    Nan moi je dis, donner leur des points ATP et là ils débarqueront, rendez-cette compétition bandante et là on aura la télé, Carton Rouge et même Pierre-Alain Dupuis en direct de Genève, Lausanne voire même Fribourg, qui sait (ou pas)!

  20. Quand je pense que je suis opportuniste et genevois, je me dis que je n’ai vraiment pas de bol !

    Impatient de voir ce quart de finale et pourquoi pas une finale contre nos voisins à Palexpo!

  21. Pour la polémique sur l’avis de Mouquin sur les prochaines votations, vous pensez vraiment que la rédaction tout entière est à plaindre? Évidemment il s’agit de son avis personnel! Pourquoi exiger un démenti de la rédac pour se donner bonne conscience? Il n’y aurait jamais eu de réactions s’il avait donner son avis en faveur du remboursement de l’avortement par exemple. Donc où est le problème? Son avis politique ou qu’on trouve de la politique sur CR?

  22. La seule partie de l’article avec laquelle je suis d’accord, c’est quand il mentionne le fait que Roger ne doit rien à la Suisse. Quand t’as gagné 17 GC et que t’es le plus grand joueur de l’Histoire du tennis, que tu as à toi seul réalisé les plus grands exploits du sport suisse, tu n’as aucune obligation, aucun devoir à avoir envers ce pays que tu as dignement représenté à travers le monde. Les gens ont tendance à l’oublier, Federer mérite le respect et l’admiration de tous. Si son choix est de ne pas discuter la CD pour s’économiser et ainsi faire une meilleure saison, on a le droit de trouver ça dommage (je le pense aussi), mais on ne peut pas le lui reprocher après tout ce qu’il a fait pour ce pays. On ne peut que se réjouir qu’il se soit joint à Stan et aux autres…

    Tout le reste de l’article ne sert à rien. Mais à rien. Au lieu de se réjouir, JM crache sa haine sur tout ce qui ne correspond pas à ses goûts.

  23. En fait, Mouquin, c’est un peu le Dieudonné du pauvre, version journalisme sportif.. Le mec qui se prend pour un rebelle anti-système, qui a pas peur d’aller renifler bien à droite pour se démarquer et dénoncer les dérives bien-pensantes et consensuelles bourgeoises. Le mec qui adore qu’on le déteste parce que ça le conforte dans sa théorie du seul contre tous, pardonne-leur-mon-dieu-ils-ne-savent-pas -ce-qu’ils-font qui seul a vu la vérité.

    Tout pareil, les soutiens en moins (hormis son pote zürichois), pathétique mais presque..

  24. @Sly
    Parcequ’il y a un Dieudonné du riche aussi?
    Non, blague à part, moins il y aura de politique sur CR mieux ça sera! Surtout si ça se peuple de quenellistes… Ou de Soraliens, puisque la tendance est de traiter Mouquin ou tout autre personne ayant un semblant de sympathie avec l’Allemagne de nazis…

  25. Entièrement d’accord avec la plupart des commentaires: l’auteur est exactement ce qu’il critique. Mouquin, tu es un footix évènementiel du Borussia.

    Ton immense expérience de sportif (10 ans au FC St-Barthélemy, quand même…) te donne toute la légitimité de critiquer les choix de Federer.

    Sans parler du fond de l’allusion politique qui pue de la gueule, CR se doit de prendre position sur ce paragraphe.

    Que tu le veuilles ou non, les Suisses iront soutenir leur équipe, et tout le monde va s’en foutre de ta non-présence, Federer en tête. Tu n’iras qu’à aller nostalger à Montchoisi.

  26. Je suis tout à fait d’accord avec Mouquin sur le passage des opportunistes VIP qui vont venir parader en page 2 du Matin, se proclamant « fan depuis toujours » de la Coupe Davis. Ce genre de comportement est imbuvable.

    Pour le reste, à commencer par tes âneries pro-UDC, cet article est juste bon pour faire du feu… Au moins, tu es parvenu une fois à nous parler d’autre chose que du BVB et du LHC… Bravo pour l’effort.

  27. Chers lecteurs,

    Merci pour vos nombreux commentaires, même si la majorité de ces derniers ne sont pas tendres avec Julien Mouquin.

    Concernant le passage qui parle de politique, il s’agit de l’avis de l’auteur de l’article, et non celui de la rédac. Pour info, depuis la création du site en octobre 2006, nous avons publié des centaines et des centaines d’articles. Il est déjà arrivé que certains rédacteurs émettent des avis politiques, de gauche ou de droite, ce que nous avons toujours toléré car nous laissons une entière liberté aux membres de la rédaction.

    Autre point important, certains lecteurs nous reprochent d’encenser la Coupe Davis un jour et de la critiquer le lendemain. Encore une fois, c’est arrivé très souvent que CR exprime des opinions diamétralement opposées. A ce sujet, si vous souhaitez rejoindre la rédac afin d’y écrire un article qui démolirait la Bundesliga, encenserait la politique du LHC ou la Coupe Davis, vous êtes les bienvenus ! Un petit message sur info@cartonrouge.ch et le tour est joué.

    Merci et bon week-end !
    La rédac

  28. @ Big Red One
    Dommage d’utiliser cartonrouge.ch comme plateforme pour nous faire comprendre ou se situe la Section ZH politiquement et de signer en son nom …

  29. @ Dani

    La section ZH est apolitique. C’était pour que Mouquin sache de qui venait le message, afin de pouvoir en parler à l’occasion. Je vais donc signer de mon nom afin de lever toute ambiguité.

    Serge Mooser

  30. @ La rédac

    Non merci, ça serait opportuniste de surfer sur la vague « anti-Mouquin » et d’écrire un article contre la Bundesliga ou pour la Coupe Davis. Je préfère m’abstenir…

  31. Ce qui me choque dans les propos de mouquin (ni Monsieur, ni majuscule) c’est qu’il est donc clairement contre « immigration de masse » mais c’est le premier à se gargariser des succès de l’équipe nationale (composée à majorité de segundos), de Stan (Wawrinka ça vient pas des Grisons), etc. etc.

    alors, mouqin, deux poids, deux mesures ?

    Tu as fais ton temps ici je pense, tu deviens gâteux… un peu comme ton oncle tu sais, celui qui te faisait marrer quand tu étais gamin mais qui finalement, les années passant, finit par devenir sénile, mal élevé, raciste, … et pour qui finalement tu n’as plus aucun respect.

  32. Honnêtement, après avoir lu avec attention ce long pavé jeté un peu en désespoir de cause, j’ai été impressionné par la véracité de certains propos qui démontrent le franc-parler qui anime M. Mouquin.
    Cependant, il y a une incohérence entre certains paragraphes qui m’a fait bondir.
    En tant que passionné de tennis, certains passages m’ont fait bondir (l’heure matinale n’y est pas anodine).
    Dénigrer des athlètes de haut niveau qui viennent jouer cette compétition. Cracher une haine viscérale sur des braves spectateurs qui paient une blinde pour voir Isner ridiculiser Rodg à Fribourd(e). Rabaisser une compétition qui fait vibrer des nations entières depuis 1900. De la part d’un fan du LS et d’un amoureux transi du BvB, j’attendais plus un article d’éloge sur notre champion Stan.

    Mais une phrase m’a fait vomir: « De là à dire que cette campagne pourrait avoir autant de panache qu’un but hors-jeu de Pippo Inzaghi, il n’y qu’un pas qu’on serait assez tenté de franchir. » Nous sommes tous conscients que c’est de la provoc’ mais là tu insultes deux sacro-saints de leur sport.

    Alors arriver sur le site de cartonrouge.ch en me réjouissant de voir plusieurs articles sur le tennis pour finalement me morfondre en voyant un crachat long comme les quenelles que le LS subit depuis bien longtemps, it was too much.

    Ton grand mérite aura été de déchaîner les passions et d’exploser l’audimat des commentaires de ce début d’année.

    Alors s’il te plaît commence à prier pour que ton club ne descende pas dans les abysses de la Challenge League au lieu de perdre ton temps à attaquer une compétition et un sport qui te donnent la chiasse.

    Et le jour où nous verrons peut-être Stan et Rodg (les 2 potes qui ont gagné l’or olympique hein!) porter le Saladier au stade de Suisse à Berne, j’aimerais bien voir ta tête.

    ABE

    Max

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