Le syndrome Gottéron est arrivé au LHC !

Le scénario semble se répéter pour les Lausannois avec une 6ème défaite de rang (incluant la Coupe suisse) et l’arrivée du fameux syndrome Gottéron n’arrange pas les choses : les Vaudois n’osent plus gagner et leur avance sur la barre fond comme les performances de leurs fers de lance. Ne menaient-ils pas 0-2 à la 57ème ? 7 heures de route pour cette déroute, inadmissible !

Qu’est-ce donc le syndrome Gottéron ?

Né en ce début de saison, il est probablement un lointain cousin du virus Ebola version hockey sur glace. Pour résumer, l’équipe joue en général bien mais n’ose plus gagner ou du moins, n’y arrive plus. Heureusement pour les Fribourgeois, l’antidote semble avoir été trouvée avec un remplacement de porte-passoires par des vraies mitaines pour ce qui est de leur gardiens de hockey sur glace mais du côté lausannois (on ne peut pas se plaindre du rendement de leur ange-gardien malgré les habituelles «caminadettes» – rebonds parfois fâcheux du faux-frère de Wawrinka), c’est bien dans le secteur offensif que le virus est présent.

Le mal semble avoir été détecté

Lausanne ne marque pas, c’est une grippe saisonnière connue du côté de Malley mais ce qui est plus inquiétant, c’est le gros passage à vide de ces fers de lance (Bang n’a plus marqué depuis 9 matchs, Miéville depuis 8, Pesonen depuis 7 mais la palme revient à Hytonen qui n’a plus scoré depuis… 12 matchs !). Mais le pire est de ne plus marquer contre des Rapperswil ou Ambri ! Une stérilité qui pousse le coach lausannois à installer des buts de football à l’entrainement pour redonner confiance à ses joueurs.

Ambri nul, comme d’hab

Côté Ambri, l’histoire se répète… Tout le monde est nul, l’équipe ne montre rien, il fait toujours froid et les étrangers arrivent toujours à maintenir le club en sursis en LNA. Le match de mardi soir le prouve encore, même s’il faut laisser aux Léventins ce petit coup d’euphorie qui leur permet d’arracher des points (en général en prolongations).

La barre se rapproche

Pendant que les Gottéron et autre Bienne grappillent des points à l’arrachée, les Lausannois sont eux dans une bien mauvaise période comptable avec des offrandes avant l’heure (une dizaine de points, entre cadeaux de dernière minute ou prolongations foireuse) qui relancent la course à la barre. Ce qui est sûr, c’est que les «ténors» lausannois auront intérêt à se secouer pour éviter d’être mentalement complètement troublé.

Top-3 :

– Daniel Steiner : pour son solo décisif dans la semoule lausannoise en prolongations.
– Serge Pelletier : avec les joueurs à disposition, son équipe n’est pas (encore) dernière.
– Ralph Stalder : même s’il n’a pas fait exprès, on notera quand même son premier but de la saison.

Flop-3 :

– JP Hytönen : exorcisez-nous ce fantôme qui dort en lui.
– Daniel Bang : exorcisez-nous ce fantôme qui dort en lui.
– Harri Pesonen : exorcisez-nous ce fantôme qui dort en lui.
Photo Pascal Muller, copyright EQ Images

Ambri – Lausanne 3-2 ap (0-0, 0-1, 2-1)

Valascia, 3’738 spectateurs.
Arbitres : Koch, Wiegand.
Buts : 25e Rytz (Pesonen) 0-1, 49e Stalder (Déruns, Bang) 0-2, 57e Hall (Steiner) 1-2. 60e (59’01’’) Aucoin (6 contre 5) 2-2, 63e (62’36’’) Steiner (Hall) 3-2.
Ambri : Zurkirchen; Birbaum, Bouillon; Gautschi, Kobach; Trunz, Sidler; Zgraggen, Chavaillaz; Steiner, Hall, Lauper; Stucki, Aucoin, Giroux; Grassi, Schlagenhauf, Bianchi; Duca, Fuchs, Dostoinov.
Lausanne : Caminada; Leeger, Gobbi; Stalder, Jannik Fischer; Genazzi Rytz; Lardi; Déruns, Hytönen, Bang; Neuenschwander, Froidevaux, Herren; Simon Fischer, Miéville, Pesonen; Genoway, Savary, Conz.
Pénalités : 2×2’ contre Ambri-Piotta; 1×2’ contre Lausanne.
Tirs : 24-28.

Écrit par Sylvain Pelletier

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3 Commentaires

  1. Ahahahha excellent l’article, mais espérons que cela va tourner pour Lausanne car ils dominent leurs rencontres et ces points précieux risquent de coûter cher au final.

    A mon avis, clairement un problème mental.
    Faudra se refaire une santé contre Servette 😉

  2. Toni,

    Ah ben ça c’est sûr que le problème mental lausannois n’est plus à prouver..

    P.S.: désolé, j’ai vu la perche, j’ai pas pu m’empêcher..

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