Les Jeux de la Honte

Ce n’est pas nouveau, l’idéal de Pierre de Coubertin a été jeté aux toilettes depuis belle lurette; depuis le moment précis où cette institution est régie comme une entreprise dont le but unique est le profit. Ces JO marquent plus que jamais la présence du mercantilisme le plus outrancier au sein du mouvement olympique, et ce sans compter les malversations qui éclaboussent constamment cette farce.

«La propagande politique pendant les compétitions est interdite par la charte olympique et la loi russe.» Cette énormité lâchée par Ban Ki-Moon donne tout de suite le ton ainsi qu’une bonne idée de la crédibilité de la première et l’arbitraire de la seconde. Avant d’aborder l’édition 2014, une question centrale appraraît: faut-il mêler politique et sport? Dans l’absolu non, mais les Jeux Olympiques constituent l’exception en tant qu’organisation se politisant constamment en regard de son fonctionnement, au gré des manifestations organisées, et de ses rapports avec ses partenaires. D’autant plus que l’hôte de cette édition ne compte pas déroger à ce principe et Les boycotts des JO de Moscou en 1980 et de Los Angeles en 1984 l’ont déjà prouvé. Nous ne voulons surtout pas être rabat-joie – les Jeux sont une grande fête – mais il est normal d’y faire mention au moment d’évoquer les 10 bonnes raisons de ne pas suivre cette mascarade obscène.
1. Parce que les deux tiers du monde se foutent de ces Jeux.
Ç’a l’air important parce qu’on vit dans un pays de montagnes, mais la vérité c’est que le monde n’en a rien à foutre des Jeux Olympiques d’hiver. Voyez vous-mêmes: seules trois nations d’Afrique (Maroc, Togo et Zimbabwe) participeront à la cérémonie d’ouverture, alors que le deuxième pays le plus peuplé du monde n’y sera pas et que la Chine y enverra à peine plus de 60 athlètes. Il va par ailleurs sans dire que l’immense majorité des nations présentes en URSS n’auront pas voix au chapitre des médailles et ne feront rien d’autre que de la figuration, à l’image de la Thaïlande dont la seule «athlète» sera la violoniste professionnelle Vanessa Mae, qui a passé toute sa vie à Londres et s’alignera en ski alpin! Bon, l’exemple est plutôt mal choisi puisque la plastique de Vanessa Mae consistera justement l’une des seules raisons de suivre les compétitions de ski alpin au vu du forfait de Lindsay Vonn. Arrêtons aussi le délire: la success story de l’équipe jamaïcaine de bobsleigh, les skieurs africains qui émerveillent le monde mais qui ne peuvent empêcher de laisser une impression de ridicule, ça va un moment. Les JO, c’est pour gagner, rien d’autre.


Vanessa Mae, skieuse thaïe…

En parlant d’ailleurs de la «discipline reine», on aura noté que la presse sportive helvétique n’a pas hésité à comparer la descente messieurs au 100 mètres des vrais Jeux Olympiques. Ils ont peut-être Usain Bolt mais nous on a Didier Défago! Quelle blague! L’univers tout entier se fout du ski comme de sa première chemise, sauf la Suisse et l’Autriche, deux acteurs majeurs de la scène internationale dont la population représente environ 0.2% des habitants de la planète.
2. Car en plus de la vodka, la propagande soviétique saoule
Vous l’avez tous très bien compris, à Sotchi, il est pas question de faire la fête du sport dans une communion où règne la paix, la fraternité, la joie et l’allégresse, peu importe les origines, les races, les couleurs, les préférences sexuelles et tout le toutim. Non. Ces JO n’ont qu’un et un seul objectif: confirmer le renouveau et la suprématie de la nouvelle Union soviétique du tsar Poutine Ier sur la scène internationale et inonder la planète entière de sa réussite et de sa supériorité. Tout comme à l’époque du Soviet suprême, le régime de Poutine a fait dans l’esbroufe: 50 milliards de dollars dépensés – des peanuts pour un pays qui ne sait plus où dilapider ses pétroroubles – pour en mettre plein la vue au monde entier et sur la gueule des renégats à coups de marteau et de faucille. Et ça marche. Les citoyens triés sur le volet ne cessent de se prosterner devant ce succès total, les journalistes qui n’ont pas (encore) été incarcérés ou liquidés ne sont pas avares de dithyrambes au sujet des plus grands Jeux de l’histoire. Le sport en tant que tel, les organisateurs s’en foutent pas mal. Que tout soit sous contrôle est l’essentiel. Vous, nostalgiques des grandes années staliniennes, si vous souhaitez être complice – par omission ou ignorance – de ce système, alors vous allez adorer Sotchi 2014. Pour les autres, il faudra se rabattre sur le souvenir des derniers Jeux qui ont laissé une trace positive dans notre subconscient: ceux de Lillehammer.
3. Car la résurgence des nationalismes exacerbés rend con
Jour après jour, nous sommes témoins de l’imbécilité générée par la montée en puissance de la mouvance populo-xénophobe. Encore plus efficace qu’une lobotomie, une exposition prolongée à des chaînes telles que TF1 ou M6 suffit à aliéner son cerveau de manière irrémédiable. On juge et donne des étiquettes à tout ce qui peut l’être et les JO ne dérogent pas à la règle. Porter la bannière de son pays n’est pas aussi anodin et innocent qu’il n’y paraît: beaucoup de pays ont par le passé utilisé leurs athlètes à des fins politiques pour affirmer la grandeur de leur nation, comme ce fut le cas de la plupart des républiques communistes démocratiques, la RDA et l’ancienne URSS en tête. Les choses n’ont guère changé avec l’Union soviétique, la Chine, la Biélorussie, la Corée du Nord et bien d’autres encore.
Sous nos latitudes, le patriotisme croissant en phase avec l’approche des JO fera ressurgir les aspects humains les plus perfides. La main sur le cœur, les grands vainqueurs chanteront fièrement, les larmes aux yeux, l’hymne de leur patrie avec la joie d’avoir terrassé l’adversaire et d’avoir la suprématie. En transe, ils éructeront fanatiquement la satisfaction d’être le meilleur en arrosant de leurs embruns de bave tiède les vaincus. Jour après jour, le classement des médailles démontrera froidement la nation dominante, la race supérieure. En Suisse, on ne manquera pas d’hurler de joie à chaque élimination ou médaille manquée d’un concurrent français tout en faisant preuve du même chauvinisme tricolore lorsque l’un des nôtres décrochera une médaille. Les Ukrainiens, eux, auront la lourde tâche de quitter l’omnipotent voisin en vie. On a de la chance, on a pas encore abordé l’aspect religieux, mais patience. Ça viendra avec le temps lorsqu’Al-Qaida parviendra enfin à inflitrer le grand raout olympique.
4. Car JO rime avec désastre écolo
Pour mener à bien la croisade soviétique dans l’organisation des Jeux Olympiques, il a fallu faire les choses en grand et surtout ne pas s’embarrasser d’éléments hostiles au régime: les opposants, les partisans de la transapence et de l’éthique, les pauvres et la nature dans son ensemble. Si les JO de Lillehammer s’étaient particulièrement distingués par une politique environnementale admirable – souvenez-vous des assiettes en pâte qui pouvaient être consommés par les athlètes, Sotchi se démarque par un irrespect et un mépris total des normes environnementales les plus basiques, le tout savamment cautionné par le comité olympique. Détournement de rivières, pollutions majeures des écosystèmes à grands coups de métaux lourds et autres substances toxiques, décharges sauvages contrôlées par le grand banditisme, forêts rasées, faune saccagée et on en passe. Rien ne saurait se mettre au travers de la route d’un projet porté par tout le peuple et censé lui rendre ses lettres de noblesse, la rançon de la gloire mondiale. Naturellement, le béotien moyen s’en tamponnera comme de l’an 1000 – ce n’est pas chez lui après tout, ou alors il zappera fortuitement au moment où on en parlera à la télévision. L’avenir nous dira si l’Union soviétique réussira son combat. L’environnement, quant à lui, a déjà perdu le sien.


Le poumon vert de Sotchi

5. Parce que la presse sportive romande est (une nouvelle fois) au-dessous de tout avec ces Jeux
Loin d’aborder ces joutes avec la moindre once d’esprit critique, les journalistes sportifs romands ont emboîté le pas des criminels du CIO et de Swiss Olympic et sont passés en mode «prêts à tuer leur mère» pour que Daniel Yule (qui?) rentre dans les points pour la deuxième fois de sa carrière. En ne se préoccupant que des terribles conditions hôtelières qui leur sont imposées sans réfléchir ne serait-ce qu’une seconde à tout ce qui pourrait s’éloigner un tant soit peu d’un chronomètre, ils font sciemment peu de cas de certains autres aspects légèrement moins glorieux. Le fait par exemple que si Fanny Smith brille en ski cross c’est avant tout parce qu’elle n’avait pas le niveau pour régater en alpin (à l’image finalement de presque tous les athlètes s’alignant dans des disciplines improbables officiellement pour recherche de sensations fortes), ou que l’équipe nationale féminine de hockey pourrait glaner une breloque en ne gagnant que deux matchs (sur un malentendu, ça peut marcher) puisque la formule pathétique de la compétition envoie directement toutes les équipes en quarts de finale! Dans la même veine, Le Matin se paluche de tout son content sur Mirjam Jaeger mais est à des lieues de s’offusquer de sa déclaration pleine de respect pour les vrais sportifs «Je skie mieux après avoir fait la fête!»
L’important, c’est une médaille! Que ce soit en hockey sur glace masculin ou en «ski halfpipe», il faut absolument qu’on en ait plus qu’à Vancouver et, si possible, que la France! Si par miracle ces athlètes de pacotille parviennent à se parer d’or, d’argent ou de bronze dans leurs disciplines improbables, tu peux être sûr que leur tête restera en Une de tous les quotidiens et que l’hymne national résonnera dans toutes les rédactions pendant au moins un mois. Pour terminer, on se saurait demander à nos chers confrères présents sur place de bien faire attention à leurs dires et écrits: une loi spéciale à été votée par le Soviet suprême qui autorise l’emprisonnement préventif, sans preuves nécessaires, de tout élément qui pourrait nuire à la sécurité des Jeux sur décision unilatérale des autorités. Ensuite, le fournisseur agréé de téléphonie et d’accès internet conservera soigneusement durant trois ans l’intégralité des communications (écrite ou vocale) faite durant les Jeux, comme l’a confirmé une enquête menée par Radio Canada. On ne saurait donc trop leur suggérer d’y réfléchir à deux fois avant de poster des conneries sur Facebook ou Twitter.
6. Parce que les Autrichiens vont tout rafler en ski et que nous ne sommes pas sado-maso
Vous en avez marre des théories démagogiques sur les raisons qui ne sont pas purement sportives? D’accord. Passons donc aux discplines en tant que tel. L’Autriche a toujours été meilleure que nous en ski et ça n’est pas prêt de changer à Sotchi. Avant, au moins, la Suisse était clairement la deuxième nation du globe, ce qui lui permettait de sauver un tant soit peu la face. Mais depuis quelques années, c’est devenu un miracle si on arrive à qualifier deux skieurs pour une deuxième manche de slalom. Pire, des types comme Défago et Janka sont l’incarnation même de l’inconstance et peuvent, en l’espace de quelques saisons, passer d’un globe de cristal à 8 secondes de retard sur le leader au bas d’un géant, puis redevenir dans la foulée candidat à une médaille olympique (aux yeux des médias suisses pour le moins).
Comme il faut bien justifier nos montagnes, Swiss-Ski a pris l’habitude de changer tout son staff d’entraîneurs comme la marque de son équipementier à chaque nouveau printemps. Plus rarement ses dirigeants en place. Ayant abandonné toute notion de panache, l’instance faîtière se permet en plus de sélectionner des nobodys éternels espoirs «pour leur faire découvrir un grand événement» et maximiser ainsi de manière pathétique les chances helvétiques de médailles, aussi infimes soient-elles. A l’opposé, l’Autriche n’a pas beaucoup plus d’habitants ni de montagnes mais sort un Hermann Maier par saison. Autant dire que tous ses sélectionnés, eux, méritent véritablement leur place aux JO comme ils le montreront sur les lattes dès dimanche au grand dam de Fabrice Jaton et Marco Brugger.
7. Parce que les seules médailles suisses le seront dans des sports à la con
Comme à chaque édition, le comité olympique à l’idée d’inclure de nouvelles disciplines toutes aussi stupides les unes que les autres, dans un prétendu souci de modernité. On n’arrête pas le progrès; la connerie non plus d’ailleurs. Ainsi, le spectateur qui daignera suivre ces joutes hivernales devra composer avec le ski slopestyle, le ski half-pipe, le surf slopestyle et d’autres trucs super-giga in de la mort qui tue. Le principe est simple et mortellement similaire: chaque compétiteur devra faire les poubelles d’Emmaüs, trouver la combinaison soi disant stylée la plus grande possible afin d’avoir l’air le plus abruti possible, et dévaler la pente en faisant des sauts en tournant dans tous les sens. Après trois passages, on a compris le truc et on se dit que le golf est bien plus excitant que ça, que cette nouvelle tendance est au ski ce que le Sum 41, Blink 182 et Justin Bieber sont au vrai rock.


Pollution visuelle cette fois-ci

Or ça tombe bien, les Suisses excellent dans ces activités à défaut de viser les premières places dans les disciplines vraies et authentiques comme le ski alpin. Puisque les Autrichiens auront la mainmise sur ces épreuves, nos Helvètes pourront compter sur ces grotesques accessits ennuyants à mourir. Et aussi patriotes que l’on puisse l’être, le supplice de précieux moments sacrifiés à regarder ces ados prépubères est bien trop lourd. La Suisse récoltera peut-être bien quelques breloques, mais elles ne seront pas franchement glorieuses. Pas de quoi remplacer le souvenir de Pirmin à Calgary en tout cas.
8. Parce que biathlon
On peut débattre indéfiniment de la légitimité de certains sports. Disons que l’internationalisation de disciplines comme le football et certaines formes de hockey ont rendu logique leur présence aux plus grands raouts de la planète. De même, le fait de courir plus vite qu’un autre sur une certaine distance fait certainement référence aux instincts les plus primitifs de l’espèce humaine. Alors à la rigueur, va pour transposer ça au ski alpin et au ski de fond. Mais comment diantre justifier le concept même du biathlon? Pourquoi diable a-t-on décidé d’associer du ski de fond avec du tir à la carabine? A part la chasse aux rennes en Laponie et un florilège de chansons populaires allemandes, quel ancrage culturel vient légitimer l’existence même de cette discipline débile? Mais peut-être que nous nous trompons? Nous avons quasi que des Grisons en biathlon: est-ce que par là-bas les enfants tirent des lapins sur le chemin de l’école? Le biathlon fait peut-être partie du programme d’éducation physique? Tant qu’à faire, pourquoi ne pas améliorer le concept et rajouter des troncs d’arbre dévalant la piste par-dessus lesquels les athlètes doivent sauter, ou alors imposer des postes auxquels les participants seront tenus d’effectuer des séances d’abdominaux pour gagner des points supplémentaires? On peut tout imaginer!
9. Car il y a des choses bien plus intéressantes à faire
Honnêtement, pourquoi s’emmerder à mater des disciplines aussi indigestes que le ski acrobatique, le curling ou la luge biplace alors que le championnat de LNB se poursuit? Si vous n’êtes pas accro aux magnifiques derbys bernois et franc-montagnards, il reste tout un florilège de programmes très intéressants et éducatifs à la TV comme la Nouvelle Star, les Experts ou l’incroyable famille Kardashian. Mieux: pourquoi ne pas sortir de chez soi et aller faire du sport ou toute autre activité intelligente?
10. Car aucun athlète n’a eu le courage de boycotter ces jeux (et ce n’est pas les raisons qui manquent).
Nous avons évoqué les raisons environnementales, mais on ne saurait être complet – pourrait-on l’être complètement? – en mentionnant tous les aspects totalitaires liés au régime soviétique. Dans le désordre, on a les expropriations sauvages (les expulsions en fait) de propriétaires qui n’avaient déjà pas grand chose, l’emprisonnement sommaire et arbitraire des critiques du système, les assassinats politiques, la corruption à grande échelle, l’esclavagisme moderne des travailleurs, la torture des opposants et les déportations dans les camps de travail sibériens. La liste est encore très longue. Le problème est que tout le monde veut avoir sa part du gigantesque bifteck olympique et de ses retombées. Peu importe le degré d’aveuglement que cela nécessite. De plus, ces JO ont même reçu la bénédiction de l’ONU via l’ectoplasme qui lui sert de secrétaire général tandis que le sinistre Thomas Bach, grand admirateur du tsar Poutine Ier, dans une rhétorique toute blattérienne, a exhorté le peuple dissident à ne pas politiser les JO au travers des athlètes. Un sommet dans le négationnisme le plus abject. C’est utopique, certes. Mais le boycott d’un compétiteur pour l’une ou l’autre de ces raisons pourtant ô combien graves vaudrait bien toutes les médailles du monde.
Si peu d’entre-eux repartiront de l’Union soviétique avec une breloque autour du cou, tous, nous disons bien tous, sans exception, obtiendront une médaille rouge-sang témoin de leur hypocrisie dans sa déclinaison la plus sournoise et dont ils seront les plus indignes représentants. Pour l’heure, et histoire de ne pas gâcher la grande fête olympique, laissons tout ce beau petit monde élitiste en paix avec sa conscience. Nous en profiterons pour aller vomir après avoir ingurgité une avalanche de tweets vantant le spectacle pitoyable de la machine propagantiste soviétique lors de la cérémonie d’ouverture, le tout saupoudré d’infâmes images montrant le défilé hideux des dirigeants concupiscents à plat ventre devant sa seigneurerie le tsar Poutine Ier.

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19 Commentaires

  1. Je trouve que l’introduction de nouvelles disciplines est pas mal au contraire. Ça fait vraiment vieux c*n qui veut résonner des jeunes.

  2. Cet article est également au-dessous de tout (sauf de la RTS, je l’accorde). On dirait deux petits vieux aigris qui râlent parce que les JO « étaient mieux avant ». Le moins bon article sur ce site depuis bien longtemps

  3. Point 6: L’Autriche a toujours été meilleure que nous….. Et puis quoi encore !!! 1987 à Montana-Crans c’est l’Autriche qui a joué à l’autruche et les Suisses qui ont tout raflé ou bien? 8 titres sur 10!!! N’importe quoi cet article. Un carton rouge aux auteurs… qui sont très loin d’être à la hauteur….

  4. Tout est resumé par Le spectacle révisionniste de la ceremonie d’ouverture, en particulier le chapitre sur la soi-disant magnifique période du marteau et de la faucille, alors que c’etair le régime de loin le plus meurtrier de l’histoire, pendant plus 50 ans. Hitler c’etait de LNB par rapport a Staline. Si l’Allemagne devait vanter les 12 ans du nazisme, peut on imaginer l’indignation.

    Et les journalistes qui beats, lisent leurs commentaires prepares par les ministres de la propagande du CIO, sans regard critique aucun, c’est purement revoltant.

    Cela dit, les athletes qui ont bossé toute leur vie pour une course, c’est la beauté du sport, que l’Olympisme, tres justement decrié dans ton article, a pris en otage. Ton point 10 le fait bien ressortir – et le plus fou est que ce n’est pas exagéré.

    Critiquer les JO et le CIO dans le centre des médias de Sochi, ca doit être aussi confortable que remettre en cause le segregationisme un apres-midi d’ete dans une ville de l’Alabama en 1950.

    Bravo a Carton Rouge

  5. Hey tu montres bien ta connaissance au zéro absolu de la musique pour:
    1: mettre sum 41 et blink 182 dans le même panier que bieber.
    2: parler de rock alors que t as bieber dans la même phrase.
    3: critiquer sum et blink qui sont des groupes phares du pop punk et punk rock des années 90-2000. Oui tu dois bien être un vieux con sur la « nouveauté »…

    Dommage, l’article en général était pas mal 🙂

  6. Hey tu montres bien ta connaissance au zéro absolu de la musique pour:
    1: mettre Sum41 et blink182 dans le même panier que Justin Bieber.
    2: parler de rock alors que t’as Bieber dans la même phrase.
    3: Critiquer Sum41 et blink182 qui sont des groupes phares du pop-punk et du punk-rock des années 90-2000, oui tu dois bien être un vieux con sur la nouveauté, ou quelqu’un sans goût aucun.

    Ah ben oui, il suffit de lire la fin du point 9 pour comprendre tes références…

    Dommage l’article était bien..

  7. Et un tournoi de hockey qui réunira les meilleurs du monde, mais cela doit sans doute être anecdotique pour un site qui s’intéresse prétendument au sport

  8. « Pour terminer, on se saurait demander à nos chers confrères présents sur place de bien faire attention à leurs dires et écrits: une loi spéciale à été votée par le Soviet suprême qui autorise l’emprisonnement préventif, sans preuves nécessaires, de tout élément qui pourrait nuire à la sécurité des Jeux sur décision unilatérale des autorités. »

    Bonne nouvelle, en toute logique l’imbuvable Massimo Lorenzi devrait donc rester sur place durant quelques années…

  9.  » Et un tournoi de hockey qui réunira les meilleurs du monde, mais cela doit sans doute être anecdotique pour un site qui s’intéresse prétendument au sport »
    Rigatori aurait sans doute voulu faire un article sur l’équipe suisse, mais après son papier de l’année passée, la rédaction a sûrement dû le lui interdire afin d’éviter que Carton Rouge ne soit a nouveau la risée de toute la Suisse romande.

  10. Et donc personne ne pense qu’ils n’ont pas un minimum raison ? Ces jeux sont une grande propagande politique, comme ça le devient de plus en plus souvent dans le sport, et les médias « sportifs » ne font que relater les éventuelles chances de médaille de tel ou tel inconnu en curling féminin.

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