Marc Rosset et son vrai-faux blog

CartonRouge.ch fête ses 5 ans ! Ça tombe bien, le vrai-faux blog de Marc Rosset aussi. L’occasion est donc rêvée d’offrir à Marc Rosset, le vrai, une Place des Grands Hommes. Apprécié ou pas, le grand pin du bout du lac a marqué beaucoup de Suisses et d’amateurs de tennis. Il a vécu une certaine période du tennis. Celle où la seule présence de Becker dans un vestiaire imposait le respect et les chuchotements. Une période moins uniformisée, avec quatre vraies surfaces différentes et un top 10 sur-vitaminé, où les tronches les plus affirmées, les besogneux les plus courageux disputaient la victoire au talent et à la classe de quelques autres.

Loin des exploits hors normes de Roger, à une époque où nous autres Helvètes nous souvenions à peine que Hlasek avait été un jour numéro 7 mondial, Marc Rosset a imposé ses 2 mètres et a déboulé sur le circuit professionnel et dans nos salons. Marc Rosset, c’est plus de 11 ans dans les 50 premiers du classement ATP, 15 titres en simple, dont un mémorable titre de champion olympique à Barcelone, 8 titres en double et une mythique finale de Coupe Davis contre les Etats-Unis. Qui n’a pas vu son père et ses potes ce week-end-là se descendre des litres de blanc et de whisky ? Qui n’a pas voulu acheter un jour la raquette rouge et noir de Head ? Qui ne s’est pas enflammé et énervé sur les performances en dents de scie de Marc ? On a aimé ses coups droits comme son service, moins ses revers ; on a aimé ses coups de gueule et sa rage en Coupe Davis, moins sa nonchalance apparente et ses défaites «surprises». Marc Rosset est sans doute le seul Genevois qui a su se faire apprécier par une bonne partie de la Suisse, et ce n’est pas rien.Au-delà des apparences et des rumeurs, au-delà du champion, Marc Rosset est aujourd’hui un quadra discret, un homme de conviction qui outre quelques apparitions télévisuelles, s’occupe de ses affaires, de camps d’entraînement pour jeunes, du développement d’un tournoi challenger à Genève et pourrait sans doute bientôt réintégrer la fédération suisse.
Il nous a accueillis dans le restaurant qu’il s’est offert avec des amis à Genève pour un entretien de 2 heures et demi sans langue de bois, autour du vrai-faux blog, ses souvenirs, le tennis actuel et sa vie. Rencontre avec celui qui était déjà, à l’époque où Carton Rouge n’était qu’un vulgaire assemblage de feuilles photocopiées, l’un des principaux thèmes de notre passion, de notre enthousiasme et de nos critiques. Nous te proposons donc cette semaine, pour fêter dignement les 5 ans de CartonRouge.ch, le compte-rendu de cet entretien en plusieurs volets.
Et nous ne terminerons pas cette introduction sans remercier sincèrement Marc Rosset pour sa disponibilité et sa franchise.

Introduction du vrai-faux blog

Ses résultats, ses interviews et ses coups de sang en ont fait un client, un personnage, une gueule idéale pour le délire des deux auteurs du vrai-faux blog. Car croix de bois, croix de fer, ce blog écrit à quatre mains n’a aucun lien personnel, direct ou indirect avec Marc Rosset. Nous ne l’avions même jamais rencontré par le passé, avant que ce dernier ne souhaite nous voir il y a 2 ans pour mettre un certain nombre de choses au point. Bref, nous sommes depuis 5 ans totalement indépendants et les 259 posts ne sont que le fruit de nos délires et de nos positions parfois bien affirmées, n’en déplaise aux nombreux lecteurs et autres proches qui restent persuadés que Marc agit en sous-marin.  
Bonjour Marc, est-ce qu’on se tutoie ?
Ouais.
Après 5 ans d’existence, que penses-tu de ton vrai-faux blog dont nous sommes les auteurs ?
Huuum, qu’est-ce que j’en pense… (il rigole) C’est mitigé parce qu’il y a parfois des informations dont je me demande d’où vous les avez, et aussi parce que ça me vaut encore des remarques de personnes qui sont persuadées que c’est moi qui écris le blog, ce qui est faux. C’est la partie qui me gêne le plus. Qu’on me parodie ou qu’on fasse ce genre d’exercice, ça ne me dérange pas du tout ; ce qui me dérange, c’est qu’il y ait des gens qui croient encore que c’est moi qui l’écris. Ça peut me mettre en porte-à-faux, surtout qu’à une époque ça me donnait une image qui était festive et rédhibitoire sur certaines choses. Bref, pour les gens qui n’arrivent pas à faire la distinction entre le vrai-faux Marc et le vrai, c’est un peu délicat pour moi. Ça ne me pose pas de problèmes existentiels et quelque part ça fait partie de la notoriété, je dois accepter ce genre de choses.
L’existence du blog et son succès relatif est dû à ton image, même en France tout le monde connaît Marc Rosset, comment analyses-tu ta bonne cote ?
C’est sûr que quand tu lances un vrai-faux blog, c’est plus facile avec quelqu’un qui a une certaine cote de sympathie. Après ça marche sur les 2-3 premiers mois ; si vous avez encore des lecteurs aujourd’hui, c’est grâce à vous, grâce au contenu que vous fournissez. Si le mec lit une fois et n’aime pas, il ne revient plus. Si le lecteur revient, c’est donc grâce à vous. Après, peut-être que mon personnage s’y prête bien. Si vous aviez choisi Jakob Hlasek ou Guy Forget, l’effet n’aurait certainement pas été le même. Il y a des personnages qui se prêtent mieux à ce genre d’exercice que d’autres. Et apparemment j’en fais partie (il sourit).
Tu as arrêté ta carrière il y a plusieurs années et tout le monde se souvient de toi…
En général, soit les gens m’ont adoré, soit ils m’ont détesté. Je ne pense avoir laissé personne indifférent, que ce soit positif ou négatif. Quand tu procures ce genre de sensation chez les gens, forcément ils se rappellent de toi. Il y a aussi eu les Jeux Olympiques, certains résultats en Coupe Davis qui ont marqué les gens. Certaines de mes conneries aussi… (On se marre !)  
Ce vrai-faux blog a-t-il eu des répercussions positives ou négatives sur toi ?
Il n’y a pas eu de répercussions négatives. Le premier qui m’en a parlé, c’est mon frère. C’était à l’occasion d’un match de Coupe Davis à Genève (ndlr : Suisse – Serbie, 3-1). Je suis allé voir sur l’ordinateur. Ça tapait fort sur Wawrinka, sur Federer, et ma première réaction fut d’appeler certains joueurs de Coupe Davis pour les assurer que ce n’était pas moi qui était derrière. Je ne voulais pas que ça crée des animosités, des non-dits. Et après, à chaque fois que des gens m’en parlaient, je devais chaque fois répéter que ce n’était pas moi. «Et pourtant c’est ton style d’humour», me répondaient-ils ! Aujourd’hui encore, il y a ceux qui me croient et ceux qui sont toujours sceptiques.
Le faux Marc Rosset qu’on a imaginé ressemble donc au vrai ?
Bien sûr qu’il ressemble au vrai ! C’est une sorte d’humour qui me correspond bien. J’apprécie beaucoup les vieux films français, les Tontons flingueurs, Michel Audiard, tout ça. C’est un peu écrit dans ce style-là, avec cet humour décalé qui me fait marrer. Donc effectivement, des fois c’est étrange de lire quelque chose que tu aurais pu écrire toi-même, même si tu n’en es pas l’auteur au final. C’est une sensation bizarre. Il y a des trucs avec lesquels je ne suis pas du tout d’accord, mais il y a aussi des répliques, des petits jeux de mots qui me correspondent et qui me font bien marrer. C’est pour ça qu’il y a des gens qui me connaissent bien qui croient que c’est moi qui écris ça.
Allegro, Lüthi, Hingis, Monfils, Djokovic, Murray, Nadal et même Federer : nous avons écorné plusieurs personnalités sur ce blog. En général, tu étais plutôt d’accord avec nous ?
Je suis rarement d’accord avec les critiques. Une critique, c’est le point de vue d’une personne, ses sentiments et ses pensées. Mais tant que tu n’as pas été dans les baskets du mec et que tu ne vis pas toi-même cette situation, tu ne sais pas comment tu aurais réagi. Bien sûr, on est toujours en train de critiquer parce que c’est un sentiment humain. Une critique, ça part la plupart du temps d’une déception personnelle. Ça m’arrive de regarder un match de l’équipe nationale de foot et de me dire «putain ils sont nuls !», mais ça part d’une déception personnelle en tant que supporter. Maintenant, si je jouais au foot ou si j’étais sélectionneur de la Nati, est-ce que je ferais mieux ?
Quand tu lis ce genre de blog, tu sais très bien que les critiques sont sur-amplifiées, parfois faciles. Tant que ça touche le tennis, ça ne me pose aucun problème. J’ai été dans cette situation. Du moment où tu fais quelque chose de médiatique, tu te mets forcément sous le feu des projecteurs et donc de la critique. Par contre quand ça touche le privé, je suis plus réticent. Quand vous écriviez que Stan avait des boutons sur la gueule ou que la femme de Rodgeur n’est pas belle, ça ne me fait pas rire. On ne doit pas faire le procès de qui est beau, qui n’est pas beau. Maintenant, de dire que tennistiquement Murray s’est chié dessus ou que Djokovic a abusé des time-out, ça ne me pose pas de problème. Mais je ne cautionne pas ce qui touche au privé, à l’affectif. J’ai d’ailleurs vu dans les commentaires qu’il y avait parfois de vrais débats.

Pierre-Alain Dupuis, Pascal Droz… On a également «taquiné» certains commentateurs de la TSR avec qui tu collabores. Est-ce qu’ils t’ont fait quelques remarques ?
Ça m’est arrivé de dire une fois, je crois que c’était à Wimbledon, à Dupuis ou à Droz, que j’avais lu quelque chose à leur sujet. Mais non, ils ne m’ont pas fait de remarques à ce sujet.
Est-ce qu’il y a des personnalités, des choses, des thèmes, des axes qu’on n’a pas critiqués mais qu’on devrait ?
(Il réfléchit) Oui. L’ATP ou l’ITF par exemple. Il y a des choix bizarres, notamment au niveau du calendrier. Il y a des choses qui sont faites en fonction de certains joueurs, dont les intérêts sont différents si tu es un numéro 1 ou 100ème mondial. Je peux vous donner un exemple. Quand j’étais joueur de tennis, il y avait une grosse polémique à propos de la Coupe Davis après les Grands Chelem. Le CEO de l’ATP à l’époque, Mark Miles, est allé parler avec Agassi et Sampras, qui dominaient le tennis mondial. Et Agassi et Sampras, eux, voulaient la Coupe Davis après les Grands Chelem car de toute façon ils ne la jouaient pas. Donc la Coupe Davis a été placée après les Majeurs à cause de Sampras et Agassi et 10 ans plus tard, tu as des joueurs qui disputent la Coupe Davis mais qui aimeraient avoir une semaine entre les deux. Pour les gens qui ne connaissent pas l’historique, c’est important de le dire. Je trouve ça un peu débile, ils devraient décider d’une politique et point barre. Si tu fais toujours en fonction des joueurs, tu ne t’en sors pas. Si tu prends la Formule 1, ils font la Formule 1 en fonction de la Formule 1. Ce n’est pas Vettel qui décide de l’horaire. Je trouve que l’ATP, en faisant trop en fonction des joueurs, décrédibilise le produit.
Justement, en parlant de Coupe Davis… Ça doit t’agacer de voir que certains joueurs veulent se débarrasser de cette compétition légendaire.
C’est une connerie. C’est débile. La Coupe Davis a sa raison d’être, c’est une superbe compétition. Il y a les Grands Chelem, la Coupe Davis, les Masters 1000 et tous les 4 ans les JO. Il faut trouver un calendrier qui soit intelligent pour tout le monde. La Coupe Davis, il ne faut pas oublier que c’est un vecteur extraordinaire pour le tennis. La Coupe Davis, c’est l’occasion pour beaucoup de pays de voir du tennis en live et de voir des grands champions. Pour des pays comme le Kazakhstan ou la Roumanie, imaginez qu’ils reçoivent l’Espagne de Nadal. Ils remplissent un stade de 10’000 personnes facilement. C’est une magnifique carte de visite pour ce sport. Il faut vraiment maintenir cette compétition, surtout que les Grands Chelems et les Masters 1000 sont figés. La Coupe Davis, ça peut te donner des affiches hallucinantes. Par exemple un Inde – Suisse avec un Federer qui irait jouer là-bas. Au-delà même de la compétition et du prestige, c’est une promotion géniale pour le tennis.
De plus, ça touche des gens qui ne sont pas forcément fans de tennis. Quand tu as une rencontre de Coupe Davis en Suisse, ça serait intéressant d’analyser le public. On ne doit pas être loin du 50-50, soit 50% d’amoureux du tennis et 50% de patriotiques. Personnellement, je ne regarde pas le championnat suisse de foot mais je regarde l’équipe nationale. Et je ne suis pas un malade de foot. Mais c’est l’équipe nationale et je suis un patriote, alors je regarde. Idem pour le ski ou la voile avec Alinghi. Ça amène donc des gens qui ne sont pas fans de tennis dans le stade. Toucher à la Coupe Davis, ce serait enlever une très belle vitrine du tennis.
Par rapport au barrage Australie – Suisse qu’on a pas mal critiqué sur le blog, qu’en as-tu pensé ?
Il y a plusieurs paramètres qui rentrent en compte pour organiser une rencontre de Coupe Davis. Des choix économiques, des villes qui se portent candidates, le choix de la surface etc. Après, c’est clair que le décor de cette rencontre, ça faisait un peu court no2 du tournoi de Nottingham. Mais avec Jakob, on a joué dans des pires conditions que ça. On a par exemple joué en Inde, il pleuvait et les mecs mettaient des tapis sur le gazon ! Super efficace…
Raconte-nous… Quelles sont les conditions les plus dantesques dans lesquelles tu as évolué ?
Au Zimbabwe. Là-bas on avait joué dans un hangar qui a pris feu ! Ils avaient mis des toiles sur le hangar pour couper la lumière sur le côté, il y a eu du vent, la bâche a appuyé sur une lampe et le feu a pris. Du coup il y a eu de la fumée dans le hangar et on a dû arrêter les matches. C’était rock’n’roll comme truc ! Quand on est allé jouer en Indonésie, le terrain était correct mais il y avait deux spectateurs et demi dans le stade. Mais ça ne m’a jamais dérange, le terrain de tennis est toujours le même, c’est juste le décor qui change.
La Coupe Davis, c’est toujours le truc qui t’a fait vibrer ?
Oui, j’ai toujours aimé ça. Quand j’étais jeune, je jouais les Interclubs. J’ai toujours aimé ce concept de compétition entre équipes, de représenter ton équipe et d’essayer de battre une autre. C’est pour ça que je jouais bien en Coupe Davis, car je jouais également bien en Interclubs quand j’étais petit. C’est un format qui me convenait bien.
On se crève à te faire délirer sur un blog pendant des années, et toi tu débarques sur Léman Bleu en nous donnant une leçon de déconne, c’est ça le vrai Marc Rosset ?
Non, ce n’est pas ça. L’histoire, c’est que pour la énième fois on nous appelait avec Thierry Grin pour parler de la Coupe Davis, un truc qui s’est passé il y a 20 ans, on a dit oui mais ça nous saoulait. Du coup on a déjeuné ici avant et on s’est dit qu’on allait faire un truc déconne. Mais si on avait été invités sur le journal des sports de la TSR, on n’aurait certainement pas osé faire ce genre de truc. Chaque fois qu’il y a un match de Coupe Davis, ça revient sur le même sujet. Des fois j’aime bien être devant ma télé et voir un mec qui déconne, et là c’était moi. Ça nous a fait marrer sur le moment.

Tu nous laisses donc continuer nos délires ?

Oui bien sûr, comme on en avait discuté. Il y a juste une petite explication qui était nécessaire par rapport à l’image que vous vouliez donner de moi, et encore une fois se foutre de la gueule d’un tel joueur ça ne me dérange pas, vous n’êtes pas les seuls à le faire, mais il ne faut pas toucher à l’affectif ni aux personnes. Je n’aime pas le délit de sale gueule.
A suivre : Marc Rosset, sa vie, son oeuvre

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8 Commentaires

  1. Très sympa, cette interview.

    Et ce Rosset aussi, mais ça on le savait déjà.

    Rosset, c’est vraiment le type dont je me dis que ca doit être un super pote!

    Et puis, pendant 10 ans, il a egayé nos journées avec ses états d’âme, ses déclarations, ses frasques. Un personnage rare. Sur le circuit, actuellement, il n’y a plus de Rosset. Tursunov à la limite, mais bon, Rosset c’était quand même le cran au-dessus, parce qu’il a fait une sacrée carrière. Et ce avec un revers dont il s’est demandé pendant une bonne partie de sa carrière s’il devait le jouer à une ou deux mains!

    Par ailleurs, faut souligner que comme consultant sur la TSR, il est juste parfait.

  2. Marc Rosset? En tant que genevois et fan de tennis, il a été mon idole durant plus 10 ans. Il m’a fait sué devant la télé, sans oublier les larmes que j’ai laché lors de ca mythique victoire au JO de barcelone sur terre battue et contre l’armada espagnole. Je l’ai croisé souvent verbier ou dans d’autres endroits à Genève(la plupart du temps dans les bars) mais je n’ai jamais osé l’approcher tellement il en imposait à mes yeux. J’adore le personnage, et j’ai adopté son coup droit ! 😉

  3. Superbe interview. Vivement la suite !

    Rosset, il m’a fait vibrer à plusieurs reprises en tant que joueur et même capitaine. La victoire aux Pays-Bas, ce match à Toulouse où il était capitaine et joueur ! Il aurait mérité de gagner la Coupe Davis… Dommage pour lui et pour nous, Rodgeur est arrivé 2 à 3 ans trop tard…

    Et joyeux anniversaire carton rouge !

  4. “Marc Rosset est sans doute le seul Genevois qui a su se faire apprécier par une bonne partie de la Suisse, et ce n’est pas rien.“ Gratuit, inutile et tellement irrespectueux dans un article-interview (donc pas polémique ou avec volonté “humoristique“} d’un Genevois qui a été bien gentil de vous recevoir. Des fois, il faudrait juste faire la part des choses et vous détendre 2 secondes sur votre régionalisme à 2CHF les gars. Sinon, content d’avoir des nouvelles du grand Marc.

  5. Mon cher fababien,le revers? Beuh, je sais pas de quoi tu parles…mais la prochaine fois qu’on ira jouer, je te montrerai la technique du décalement…Tu vas rien capter!

  6. J’en profite pour féliciter Marc, qui est à mon sens le nec plus ultra des consultants sportifs tout sport confondu. Salutations au passage à Lizarazu, Comisetti, Thurre, Boetsch, Dominguez, etc, etc…

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