Pigeons de janvier : vers un nouveau duel Lausanne – Sion ?

Déjà à la lutte contre la relégation en Challenge League, le LS et le FC Sion sont dignement représentés dans cette première sélection de 2014 avec les présences de Ohad Kadusi et Laurent Roussey. Mais attention, l’ASF via Patrick Graf, le LHC via Maïque Perez et le Barça via Sandro Rosell pourraient tirer leur épingle du jeu. A moins que l’inénarrable Henri Leconte ne mette tout le monde d’accord… Ami lecteur, élection express : tu as jusqu’au dimanche 23 février à minuit pour faire ton choix. Place ensuite aux Pigeons de JO !

Patrick Graf

La FIFA a récemment publié la liste des arbitres et juges de touche retenus pour la prochaine Coupe du Monde : comme d’habitude, un vrai scandale, tant par certains noms qui y figurent (au hasard, le juge de touche de Schalke – Bâle) que d’autres qui n’y sont pas (l’excellent Viktor Kassai). Manifestement, savoir commettre les bonnes erreurs est plus important que d’être compétent pour arriver au sommet dans l’arbitrage moderne. Le seul point qui n’est pas contestable dans cette liste, c’est l’absence d’arbitres suisses (et français aussi d’ailleurs…). Quand on voit le niveau de l’arbitrage tous les week-ends dans notre pays (pas plus tard que lors du récent Bâle – YB avec le pénalty fantaisiste accordé à Marco Streller), on se réjouit de ne pas aller exposer cette médiocrité sous les yeux de la planète. Et, par une pure coïncidence, ce sont souvent les mêmes qui bénéficient de ces erreurs à répétition, au hasard le FC Bâle. Patrick Graf s’est distingué en renvoyant le match de Coupe de Suisse Le Mont – Bâle, alors que le terrain, certes difficile, semblait en bien meilleur état que lors de nombreux matchs dont la tenue a été exigée. Et il n’y a même pas besoin de remonter au cloaque spongieux du honteux Chaux-de-Fonds – LS de 2006 pour trouver des exemples.
M. Graf n’a même pas daigné patienter jusqu’au coup d’envoi pour constater si les immenses efforts entrepris pour dégeler la partie gelée du terrain avait porté leurs fruits, faisant fi du travail de nombreux bénévoles, des frais importants consentis pour organiser une fête populaire et du mois supplémentaire de préparation qu’il allait infliger à une équipe plus ou moins amateur pour rejouer ce match de Coupe un mois avant la reprise de son championnat. Patrick Graf s’est contenté d’un coup d’œil au terrain avant de décréter un renvoi souhaité de tout cœur par les Bâlois pour préparer un match décisif de Ligue des Champions et pour limiter les risques de mauvaise surprise en jouant ce match de Coupe à domicile deux mois plus tard, reposés, et face à un adversaire à court de préparation. Le plus consternant dans l’histoire, c’est que pour bien montrer le mépris dont ils font preuve envers les petits clubs, les pontes de l’ASF ont confié la répétition du match au même Patrick Graf qui a accepté sans broncher, malgré les critiques dont il avait fait l’objet lors du renvoi du match. Une fois n’est pas coutume, Bâle n’a pas eu besoin de son pénalty cadeau pour l’emporter, M. Graf avait fait le boulot bien avant, en décembre, en décrétant le terrain du Mont injouable.  

Ohad Kadusi

L’Israélien n’est pas sélectionné uniquement pour ses « performances » mais surtout parce qu’il incarne mieux que quiconque la politique de transfert désastreuse du LS depuis son retour dans l’élite. Quant à Alain Joseph qui a cautionné tous ces mauvais choix, on attendra le verdict du mois de mai et la probable relégation avant de le sélectionner (ou pas). Invité logiquement à se trouver un autre club cet hiver, Ohad Kadusi n’aura finalement, à l’instar de l’un de ses illustres prédécesseurs à la pointe de l’attaque lausannois, Junior Negrao, réussi qu’un seul bon match sous le maillot lausannois : en Coupe contre une ligue inférieure. Peut-être était-ce là leur véritable niveau. C’est tout le problème quand on engage un joueur sans référence, inconnu au bataillon et venu de nulle part qui aura pris la  place d’un guerrier local (Jocelyn Roux), décisif depuis trois saisons, héros de victoires capitales contre Sion ou Servette et attaché au club et à ses valeurs. Un exemple parmi tant d’autres des autogoals que le LS s’inscrit à chaque mercato et en particulier à celui de l’été 2013. Ou comment devenir la risée du championnat suisse en réalisant des transferts (Pimenta, Bouazzi, Zambrella, De Pierro, Fickentscher, Ekeng Ekeng, Coly et Kadusi bien sûr) qui, aujourd’hui encore, font rire l’ensemble des suiveurs de Super League.
Ohad Kadusi part donc par la toute petite porte et sera, en cas de relégation dans quatre mois, imité par de nombreux autres mercenaires qui n’auront rien apporté au club. La preuve qu’il ne suffit pas de regarder des vidéos sur YouTube ou de croire les théories fumeuses de certains agents peu scrupuleux pour construire une équipe. Une politique de transferts affligeante qui, non contente d’avoir conduit au pire premier tour de l’histoire de la LNA, a vidé la Pontaise de quelques supporters, déçus par des choix aussi ubuesques qu’illogiques de la part de la direction du LS. Et dire que des David et Nicolas Marazzi, Xavier Margairaz, Anthony Favre, Alex Pasche, Antoine Rey ou autre Jocelyn Roux, tous ces joueurs qui ont fait les beaux jours du club (à petit, moyen ou long terme), évoluent aujourd’hui sous d’autres couleurs et sont, pour la plupart, partis fâchés contre le LS et ses dirigeants. Le résultat bien triste de toutes les erreurs de management et de communication commises par le duo Joseph-Collet ces derniers mois.

Henri Leconte

St-Tropez, plage La Bagatelle, août 2013, 16 heures. Henri Leconte mange avec quelques potes à une table à côté de nous. Après le repas, un ami chocolatier et le soussigné (Marc-Olivier Reymond) allons le saluer en toute décontraction, en lui glissant deux-trois mots sympas. « Ouais ouais, c’est ça les gars, à bientôt », telle sera la réponse d’un Riton détestable, hautain au possible et froid comme un bloc de glace. Alors bien sûr, il n’a pas besoin d’être d’humeur guillerette avec tous les pseudo-fans qui viennent le déranger, mais un minimum de savoir-vivre et un petit sourire n’auraient pas été un luxe. Et si Sa Majesté Leconte ne veut pas être incommodée durant ses vacances, qu’Elle évite de fréquenter les plages de Pampelonne en plein été. A titre d’exemple, on a croisé plusieurs sportifs durant nos nombreuses virées à St-Trop et, que ce soit Marcel Desailly, Bixente Lizarazu, Robert Pires, David Ginola ou autre Richard Virenque (si si…), toutes ces « vedettes » avaient été extrêmement sympathiques. Ça, c’était pour l’anecdote et pour situer l’arrogance du personnage, mais ce n’est évidemment pas la raison du pigeonnage du vainqueur de la Coupe Davis 1991.
En l’occurrence, nous sélectionnons le consultant d’Eurosport pour ses commentaires sans intérêt et souvent chauvins jusqu’à l’écœurement. Si tu es tombé comme nous sur ce match obscur du 2e tour à l’Open d’Australie entre Chardy et Dolgopolov, tu as également dû avoir envie d’étrangler Riton et sa comparse Marion Bartoli. En mode cocorico, ces derniers poussaient des cris de joie sur un premier service faute de l’adversaire du Français avant que Leconte lâche un « espérons que le deuxième sera aussi faute », qui fait évidemment tache dans le monde plutôt fair-play du tennis. Un commentaire inhabituel sur Eurosport où d’habitude les consultants sont compétents et pas trop partisans. De plus, il y a son émission Avantage Leconte où il se donne en spectacle avec un pseudo franc-parler qui se veut populaire et impertinent mais qui est surtout vulgaire et creux. Une émission durant laquelle il n’arrête pas de couper les explications plus ou moins techniques et sérieuses de Patrick Mouratoglou avec des blagues nulles et des sorties dignes de notre Pierre-Alain Dupuis national. Henri Leconte est donc aussi agréable à écouter à la télé qu’à croiser sur une plage à St-Tropez. Peut-être qu’il tente de rejouer, par émissions interposées, la finale de Roland-Garros 1988 contre Mats Wilander, lui aussi consultant sur Eurosport. Mais le score reste toujours aussi sec que les deux derniers sets de la finale de 1988, 6-2, 6-1 pour le Suédois. Et au moins, à l’époque, Riton se rendait sympathique en allumant les beaufs qui garnissent le Central de la Porte d’Auteuil, aujourd’hui il caresse ces mêmes beaufs dans le sens du poil.

Maïque Perez

Maïque Perez a surpris son monde qui quittant son placard doré et planqué de la RTS, avec voyages exotiques aux frais du contribuable en prime, pour un poste plus aventureux de responsable de la communication au Lausanne Hockey Club. « Un nouveau défi », selon lui. Et effectivement, c’est bien de cela qu’il s’agit puisqu’il a troqué un job de journaliste sportif contre un poste de vendeur d’espaces VIP. C’est ce qu’on déduit de sa contribution au dernier LHC MAG, la Pravda de feu le club le plus populaire de Suisse romande : une dithyrambe sur le dernier lunch réseautage, un roman-photo du repas de gala, une promotion pour l’offre VIP Ice Table (« Apéritif et entrée sont servis avant le match, le plat principal pendant le première pause, le dessert lors de la deuxième pause. Le tout entrecoupé d’action sur la glace… ») et un long article sur celui qui est, plus qu’Huet, Setzinger, Hytönen ou Froidevaux, la coqueluche du nouveau public de Malley : le Videotron ! Ce dernier permet au moins à l’ex-joueur du FC Cossonay de revenir à son ancien job de journaliste sportif via des interviews en fin de tiers avec des questions tellement lénifiantes qu’elles paraissent souvent embarrasser des joueurs pourtant rompus à l’exercice de la langue de bois. Presque à faire passer le « Laurent Fignon, êtes-vous déçu ? » de l’arrivée du Tour de France 1989 pour une question pertinente.
Pourtant, à la base, engager un responsable de la communication ne semblait pas une mauvaise idée dans un club qui a souvent pêché à ce niveau. Mais on vient presque, sur ce point-là, à regretter les pittoresques Nemra, Jallut, Caldelari et autres Milloud. Car rayon communication, le LHC a fait tout faux depuis le début de la saison entre l’absurde nouvelle configuration de Malley et ses justifications mensongères, le Guantanamo pour fans adverses, risée de tout le pays, les sanctions disproportionnées contre les ultras, le matraquage publicitaire agressif pour une manifestation appelée à remplir les caisses d’un club censément rival, l’éternel flou des relations avec Servette… Le malaise est tel que, alors qu’il réalise plus ou moins la meilleure saison de son histoire, le LHC est en passe de s’aliéner sa base populaire qui l’a pourtant tellement soutenu dans les années de galère. Et dire que Maïque Perez avait effectué ses premières armes en studio dans la mythique émission La Passion des Goleadors sur la très alternative Radio Acidule, véritable condensé de système D et de ferveur brûlante pour faire vibrer tout un canton sur une ligne téléphonique saturée et bourrée d’interférence depuis Bülach, Uzwil ou Lyss… Pas franchement le tremplin pour, vingt ans et quelques plus tard, servir de paravent à ceux qui veulent tuer cette passion au profit d’une approche uniquement consumériste et mercantile du hockey sur glace.       

Sandro Rosell

Serait-ce le début de la fin de l’imposture barcelonaise ? On en doute mais ce qui est sûr c’est que la chute du président Sandro Rosell ne surprendra guère que les jeunes groupies transies du FC Barcelone. Ancien responsable marketing des très transparents JO 1992 de Juan-Antonio Samaranch, puis gérant de la firme ISL, la machine à corrompre de la FIFA puis cadre chez Nike, Sandro Rosell est plus un businessman qu’un sportif. Sous sa houlette, le FC Barcelone a perdu son statut de club romantique, souvent battu mais toujours fier de ses valeurs, au profit de celui de marque commerciale globale prête à tout sacrifier sous l’angle du profit (sportif et financier) immédiat. Quitte à renier les valeurs historiques de l’institution, de la virginité plus que centenaire perdue des maillots à la vente du club aux pétrodollars du Golfe comme un vulgaire PSG, Malaga ou Manchester City en passant par l’éradication du stade des supporters les plus virulents et divers scandales liés au fisc, à l’arbitrage ou au dopage. Le tout soutenu par une redoutable machine de propagande visant à faire croire aux médias et nouveaux fans du monde entier, aveuglés par le culte du succès facile, que les valeurs du clubs, les « Més que un club », l’indépendance catalane et autres fadaises étaient toujours d’actualité.
Paradoxalement, c’est de l’intérieur que va venir la contestation, de ces fans historiques qui désertent les tarifs exorbitants d’un Camp Nou qui sonne de plus en plus creux, à peine à moitié rempli de touristes qui agitent des pancartes en faveur de l’indépendance de la Catalogne distribuées pour le folklore alors qu’ils ne savent même pas si le mec de la buvette auquel ils ont commandés leur Coca leur a parlé en castillan ou en catalan. Après plusieurs tentatives avortées de faire tomber Sandro Rosell et tout ce qu’il incarne, le socio Jordi Cases, modeste pharmacien, va parvenir à ses fins en dénonçant les sommes occultes qui auraient été versées lors du transfert de Neymar. On ne saura probablement jamais si le but de l’opération était de frauder le fisc, verser des commissions indues, perpétuer le mythe éculé « Barça gentil club bénévole/Real méchant club dépensier » ou les trois à la fois, toujours est-il que cela a suffi à provoquer la chute du président à succès Rosell. Jordi Cases a décidé d’en rester là, sans doute pour éviter que le scandale n’emporte l’institution blaugrana toute entière si la justice venait à se montrer trop curieuse. En revanche, si l’on en croit un récent France Football, le señor Rosell n’est qu’au début des ennuis puisqu’il serait sous enquête au Brésil pour sa participation à diverses sociétés soupçonnées de détournement de fonds publics dans le cadre de l’organisation de matchs de la Seleçao. Aux côtés de Ricardo Teixeira, gendre de Joao Havelange, ex-président de la Fédération brésilienne, de la Coupe du Monde 2014 et vice-président de la Commission de l’arbitrage de la FIFA, démissionnaire pour avoir touché des pots de vins colossaux de la firme… ISL. Que des bons types. Mais bien sûr, le pur et immaculé FC Barcelone n’a rien à voir dans les petites affaires de celui qui lui a permis de vivre les heures les plus glorieuses de son histoire.       

Laurent Roussey

Le maillon faible, c’est lui ! L’entraîneur français affiche l’un des pires bilans, tous championnats européens confondus : en 20 matches de championnat cette saison (12 avec le LS, 8 avec Sion), le Raymond Domenech du pauvre comptabilise 3 victoires, 1 match nul et… 16 défaites ! Et pourtant, jamais cela n’a été de sa faute, jamais il n’a essayé de se remettre en question, jamais il n’a cessé de sortir de son discours d’après-match consternant, mélange de suffisance, de fatuité et d’apitoiement, jamais il n’a tenté de se demander pourquoi les joueurs qu’il dirigeait montrait aussi peu d’envie sur un terrain. De ses calvaires à la Pontaise et à Tourbillon, il n’y a absolument rien à garder, sinon un champ de ruines sur lequel les pauvres Marco Simone et, depuis peu, Raimonde Ponte tentent tant bien que mal de reconstruire quelque chose. L’ex-successeur désigné de Michel Platini à St-Etienne n’aura fait que s’attirer le courroux de supporters qu’il a trop souvent pris pour des imbéciles. A commencer par ceux du LS qu’il a quitté pour revenir à « ses premiers amours » en Valais, le canton qu’il aime tant. Au final, le seul mérite de son passage dans le Vieux-Pays aura été de redonner un frêle espoir de maintien à un LS qui semblait irrémédiablement condamné lorsqu’il l’a quitté.
Surnommé l’imposteur par nos soins, Laurent Roussey aura fait du Lausanne-Sport et du FC Sion deux équipes aux abois, sans identité de jeu, en panne de confiance, bref, en manque de tout. Avec ce licenciement ô combien logique, la boucle est bouclée et on ne risque plus de voir le natif de Nîmes sur un banc de touche helvétique. Et c’est tant mieux. Si le mal est moindre pour le FC Sion où Christian Constantin a – pour une fois – activé le siège éjectable avant qu’il ne soit trop tard, son mandat dramatique à la tête du LS va probablement se payer au prix fort, avec une relégation qui tend les bras au club vaudois. Nul doute que Laurent Roussey y portera une lourde part de responsabilité, tant par son incapacité à mettre sur place un quelconque système de jeu et à inculquer la moindre motivation à ses joueurs que par ses campagnes de transferts pitoyables.

Doug Shedden

Dans l’organisation du EV Zoug, tout semblait fonctionner à merveille. L’équipe est séduisante, des résultats encourageants acquis lors des dernières saisons tendent à se montrer optimistes du côté de la rutilante Bossard Arena, version aseptisée du vieux Herti que personne ne regrette. Doug Shedden, le caractériel entraîneur des Zougois a souvent eu des méthodes qui ont parfois prétérité le groupe qu’il dirigeait, mais il a toujours su rebondir et faire taire ses détracteurs.
Les affaires ne se déroulent hélas pas comme prévu cette saison, ce qui pourrait bien sonner le glas du séjour de Shedden dans le paradis fiscal helvétique. Annoncé comme l’un des principaux outsiders du championnat, Zoug s’est enlisé dès le début dans une spirale négative dont il n’a jamais réussi à s’extraire. Ce n’est pourtant pas le manque de talent qui fait défaut dans la formation de Suisse centrale, mais bel et bien la gestion catastrophique d’un effectif, en particulier au niveau du gardien. Débarqué en grande pompe sur les bords du lac de Zoug, le Canadien Boucher sera renvoyé manu-militari chez lui en dépit de performances qui, bien qu’inconstantes en début de saison, n’ont pas été si horribles que ça.
Plutôt que de laisser son équipe évoluer et travailler dans la sérénité, Doug Shedden aura été le principal coupable de la déroute zougoise en prenant des décisions aussi ubuesques que précipitées. Si Zoug – scotché à la 10e place du championnat – n’est pas encore mathématiquement éliminé de la course aux play-off, une qualification demeure hautement hypothétique. Un camouflet qui portera la griffe de l’imprévisible Shedden.

Antti Törmänen

A l’instar de l’équipe zougoise, le CP Berne réalise également une saison pleine de turbulences. A la tête d’une formation bâtie pour écraser toute forme de concurrence, Antti Törmänen, bien que champion de suisse en titre, n’a jamais su confirmer les bonnes dispositions entrevues. A l’inverse d’un Doug Shedden particulièrement versatile, le Finlandais s’est surpassé dans l’inaction et la fatalité, n’ayant jamais été capable de secouer le cocotier bernois pour inverser la tendance. Il s’est contenté de subir l’accumulation de contre-performances sous le regard impuissant mais non moins furieux du grand boss Lüthi, lequel a déclaré de la position actuelle du SCB dans la hiérarchie était « une honte ».
Sous sa direction, des joueurs comme Rubin, Déruns et, dans une moindre mesure, Rüthemann et Bärtschi sont devenus quelconques à défaut d’être invisible. A sa décharge, il est vrai qu’il n’est jamais aisé de remporter des matchs décisifs en alignant Bührer aux buts mais l’entraîneur bernois n’a jamais donné l’impression de tirer le maximum de son équipe. Jamais le club de la Capitale fédérale n’a subi l’affront de manquer les séries depuis l’apparition des séries éliminatoires ; le Finlandais est toutefois parvenu à poser les bases concrètes d’un tel désastre et c’est donc logiquement qu’il a été débarqué de la maison et que l’opération « Sauvez l’Ours » a été confiée à Guy Boucher.

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10 Commentaires

  1. Laurent Roussey, sans la moindre hésitation ! En effet le terme d’imposteur ( copyright CartonRouge.ch 😉 ) lui va comme un gant ! Ouste !

  2. Leconte à quand même une bonne tête de vainqueur. Il a la même dégaine qu’un pigeon marchant sur la place st-marc lorsqu’il montait à la volée à Wimbledon avec son moule-bite Lacoste. Ca lui irait parfaitement.

    Mais bon Roussey est quand même hors catégorie sur ce coup la

  3. Pour moi, le grand pigeon de ce début d’année est Rosell-le-Pourri. Il est au-dess(o)us de tout ! Après, Roussey est aussi bien parti. Mais bon, comme la plupart des votants sont des fans du LHC un brin rageux, Perez va probablement gagner

  4. Le LHC mériterait tellement ce pigeon d’or pour ce qu’ils ont fait à notre club cette saison, dommage de les mettre en opposition à Roussey.

    Avoir sacrifié notre LHC en si peu de temps, sous couvert que les résultats sportifs sont excellent depuis un an, c’est une honte qu’on va forcément payer dans un futur plus ou moins proche.

    Weibel démission!

  5. Et voici une nouvelle attaque contre le Barca de la part de Mouquin le haineux rageux de CR !
    Pour ta gouverne et pour t’éviter de continuer à t’enfoncer dans le ridicule, je te suggère de te procurer les images du match du Barca de hier soir contre Rayo : 6-0 ! Avec une ambiance fabuleuse générée par 76’000 spectateurs ! Hé oui Mouquin, tu as encore perdu une occasion de fermer ta gueule !

  6. Patrick Graf! Choix pas facile mais j’en peux plus de ces cons dans le foot…
    Un sport que j’ai tellement aimé et qui aujourd’hui me donne juste la gerbe… À commencer pour ces sentent-la-pisse de la FIFA qui prend vraiment tout fan de foot pour des mono-cellulaires et engagent forcément les plus corruptibles arbitres au monde, à commencer pour le Scettino de l’arbitrage, l’arbitre de touche de Schalke-Bâle (je serais pas étonné de voir aussi le guignole au sifflet, Paolo Tagliavento), dernier match dont j’ai eu « la chance » d’assister. Ce fût mes derniers sous dépensés dans cette mascarade.

    Ce sport va mourir et ça sera tant mieux tellement il a été dénaturé… Et quel exemple pour les gamins: les idoles d’aujourd’hui sont Suàrez, Ribéry, Cristiano Ronaldo etc… Tricheries constantes pour l’un, pute mineure pour l’autre, pour finir sur un type égocentrique qui fait l’apologie de l’apparence… Bref que des exemples qui me font voter aujourd’hui contre le foot moderne mais qui la prochaine fois me laissera de marbre… Je regarderai tous cela de loin, de très loin! Carmen « les yeux bleus » Schafer au curling ou notre fumeur de joints national, I-Pod, me passionne bien plus!

  7. Je te rejoins sur presque tous les points Vivi. c’est de plus en plus difficile de trouver une raison d’aimer le foot, et je voterai Graf aussi.

    par contre je n’ai pas de problème avec suarez. Ses « mauvais geste » sont plutôt le signe d’une envie de gagner qui est plus forte que tout, quitte à etre malhonnète. Il y en a dans tous les sports.

    et lachez Ribéry avec sa Zahia, le type se paie une pute comme des millions de mecs, et pas de bol elle ment sur son âge et a des envies de paillettes. c’est bon quoi.

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