Pigeons de la Coupe du Monde : attention, ça mord !

Quelques jours après la fin de ce Mondial de bonne facture, il est grand temps de lancer les Pigeons de la Coupe du Monde. A l’image des matches de la compétition, il y en a pour tous les goûts : de l’Uruguayen teigneux, du Portugais imbécile, de l’Anglais aux pieds carrés, du Français dangereux, du Suisse lent, de l’Espagnol maladroit, de l’Italien arrogant, du Russe perméable ou encore du Brésilien mystiquo-débile. Ami lecteur, à toi de jouer : tu as jusqu’au dimanche 17 août à minuit pour faire ton choix !

Igor Akinfeev

Le football russe aura été décidément fort taquin avec Maître Capello. En lui remettant la dernière bouture des «Techniques de gardiennage pour les Nuls», elle aura contribué à précipiter la faillite de la Sbornaya au Brésil. Car dans le groupe H des gardiens facétieux où il fallait être pourtant sacrement fort pour surpasser le Sud-Coréen Jung Sungryong, Igor Akinfeev décida de relever le défi et par la même, de bien faire rigoler la planète du ballon rond.
Et pourtant, avec ses 72 sélections et ses deux titres successifs de champion de Russie avec le CSKA, le portier russe ne débarquait pas au Brésil sans casco complète. Hélas pour lui, son Mondial commença à partir en sucette face aux médiocres Coréens lorsqu’il tenta de se savonner les mains avec le ballon gentiment transmis par le meilleur ami de Yannick Paratte, le dénommé Kim Young-Gwon. Bien décidé à gagner la guerre psychologique dans les médias face au rugissant Fabio, Akinfeev y alla de sa petite contrition («C’est une erreur de bottis») et d’une promesse à la Vladimir («On ne m’y reprendra plus»). Oui mais voilà, les promesses n’engagent que ceux qui les font. Et quelques jours plus tard face aux Algériens, le David James russe nous fit le remake du vol plané de Superman en partant ramasser des fraises virtuelles au nez et à la barbe de Slimani. Avec quatre points sur la conscience, Akinfeev fut véritablement le maillon faible du petit bataillon rouge au Brésil et désormais, à coté de ses gants Uncle Ben’s, on pourrait bien y apercevoir un Pigeon d’Or.

Mario Balotelli

Au «Why always me ?» qu’il aime claironner sur et hors du terrain, on serait tenté de rétorquer «Why never you ?» à ce cher Mario. En effet, débarqué au Brésil gonfle à bloc après un très bon Euro 2012, Balotelli aura été tout simplement désastreux sur le rectangle vert, ne démontrant certains traits de génie que sur Twitter. Le piètre rendement de l’attaquant du Milan aura au moins eu le mérite de crever l’abcès qui rongeait le vestiaire italien,  avec notamment De Rossi qui résuma assez bien la pensée des observateurs sur l’arrogant Balotelli : «Celui qui ne veut pas faire d’effort pour l’équipe et n’a pas la passion du maillot devrait rester à la maison».
Bougon, paresseux, distrait, maladroit et physiquement éméché sont les qualificatifs qui peuvent caractériser (et encore, on est gentil) le peu super Mario lors du tour préliminaire. Pire, le taciturne de l’AC Milan sembla fort peu concerné par la tournure des événements face à l’Uruguay et ce n’est pas son but face aux faiblards Anglais qui réconfortera les supporters azzuri usés par le comportement revêche de Balotelli. La pauvreté de son rendement pour un numéro 9 (un tir au but en deux matchs et une superbe opportunité bafouée seul devant Navas) aura fini par énerver les anciennes gloires italiennes avec notamment Toto Schillaci qui lâcha une belle salve : «Balotelli n’est pas un champion, il pourrait faire beaucoup plus et quand il joue on a l’impression qu’il se fout de tout». Tout est dit, mais assez pour vous convaincre de pigeondoriser Balo ?

Gary Cahill

La Blanche Albion ne se faisait guère d’illusion sur les chances des Trois Lions de passer le premier tour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Hodgson et sa bande de pieds carrés ne l’auront pas déçu. Gerrard juste pas assez mauvais, c’est Gary Cahill qui débarque tout bedonnant dans notre sélection. Voici un gars qui se promenait il y a peu en vagabond aux Wanderers et à qui on a fait croire qu’un apprentissage du haut niveau avec John Terry suffirait pour que le Brésil…ça devienne du cake. Quand on connaît la cuisine anglaise, pas étonnant que l’expérience Cahill ait foiré.
En effet, Gary Cahill aura réussi l’exploit d’être à la faute à trois reprises lors des deux premières rencontres sur les pelouses jaunâtres du Brésil. Trop court face à Balotelli, lent à la reculade contre la morsure ambulante et enfin fort mal placé sur la passe en retrait de Gerrard, le stoppeur de Chelsea aura certainement fait frémir le très excitable Mourinho. Incapable de diriger correctement Jagielka et doté d’une relance digne des vétérans du FC Liddes, Cahill a réussi à déstabiliser l’ensemble mis tant bien que mal au point par un Hodgson fortement à plaindre sur ce coup. Ricanant sous cap, Rio Ferdinand s’en est donnée à cœur joie sur la BBC pour savonner le futur de Cahill en sélection, tout en stigmatisant la FA anglaise d’avoir exclu Terry de leur équipe nationale. Trop volage en défense, qui douterait encore que Cahill ne soit pas le candidat idéal pour s’occuper de notre tendre pigeon mensuel ? 

Iker Casillas

On aurait facilement pu sélectionner la moitié de l’effectif de la Roja, tant les tenants du titre ont été ridicules sur le sol brésilien. Arrivés à moitié cramés, minés par des querelles internes et pourvus d’un melon surdimensionné, les Espagnols ont été sortis par la toute petite porte, faisant même pire que la France en 2002, et ceci pour le plus grand plaisir du monde entier (si si…). Symbole de ce désastre, l’ex-idole Iker Casillas a été en-dessous de tout, lui qui est même allé jusqu’à présenter des excuses publiques suite au naufrage face aux Pays-Bas. Au bas mot, le portier du Real Madrid a été l’auteur de quatre boulettes en deux matches durant ce Mondial, précipitant la chute des siens tel un Senderos du riche. Du très riche même.
Le capitaine emblématique des spécialistes des passes horizontales et du jeu chiant a donc fait l’année de trop avec son équipe nationale. Alors qu’il aurait pu sortir par la plus belle des portes après un triplé historique, le mec de Sara Carbonero a vu son mythe s’effriter. Malgré ce Mondial complètement raté, Casillas pourra tout de même se consoler en contemplant les deux trophées qu’il a réussi à glaner cette saison avec son club de toujours, soit la Coupe du Roi et surtout la Ligue des Champions, la fameuse Decima. Très peu à son affaire lors de la finale de Lisbonne, le dernier rempart des Merengue devrait s’inspirer de cette Coupe du Monde et en profiter pour tirer sa révérence au Real, surtout que l’excellent Keylor Navas vient de rejoindre la Maison blanche. A défaut d’une retraite dorée, on lui offre volontiers le Pigeon d’Or, l’un des rares titres que le multiple champion en tout n’a pas encore gagné.

Olivier Giroud

Comme nous l’ont rappelé certains lecteurs hexagonaux emplis d’une neutralité toute helvétique, l’équipe de France fut souvent irrésistible, fréquemment époustouflante et sûrement malchanceuses au Brésil. Inarrêtable le serait-elle sans doute devenue si elle n’avait pas compté Olivier Giroud dans ses rangs, le goal-girl des Gunners, l’homme nettement plus à l’aise en slip Calida dans une suite londonienne qu’au milieu du Maracaña.
En grand physionomiste qu’il est (n’est-ce pas Mlle Celia Klay), le nouvel apprenti de la boucherie Matuidi en aura tiré des coups durant cette CM mais plutôt de ceux qu’on aperçoit habituellement dans les combats de catch de la WWE. Voyons de plus près : après avoir raboté le plancher orbital de notre Steve Von Bergen, Giroud s’employa au caressage de nichons sur l’Equatorien d’Achilier avant de finir sur un bon curetage du pif de Mikel. En sus de tous ces coups tordus, le 12 d’Arsenal démontra à la belle France qu’il est totalement incompatible à la pointe de l’attaque avec le Français de souche, Karim Benzema. Finalement, si l’on ajoute au palmarès de l’ex play-boy de Montpellier ses nombreuses bouderies sur le banc en raison de sa non-titularisation ainsi que son attitude traine-savatte lorsque Deschamps le lâcha finalement sur le rectangle vert, on s’aperçoit que le bel Olivier pourrait s’accommoder à merveille d’un Pigeon pour lui tenir compagnie sur  le banc des remplaçants des Gunners pour la saison à venir.

David Luiz          

S’il en est un qui nous a exaspéré de la première à la dernière minute c’est bien le Tahiti Bob brésilien. En plus d’être exécrable sur le terrain, le futur Parisien (il a vraiment mis toutes les chances de son côté pour gagner ce Pigeon) nous a irrité sept matches durant avec son attitude pseudo-mystiquo-evangelistco-nationalisto-brésilienne. Cela a commencé avec cet hymne national chanté à s’en faire péter les veines avant la Croatie pour se terminer par cette prière pathétique sitôt son cauchemar terminé face aux Allemands.   
A l’image de Senderos, il paie un peu pour tout l’effectif brésilien mais il en est l’image parfaite. A force de vouloir triompher pour dire aux Brésiliens «regardez on vous a rendu heureux», les joueurs auriverde ont joué sans aucune intelligence en se laissant uniquement guidés par leurs émotions. Le placement et le pressing de David Luiz étaient tout simplement aberrants à ce niveau de la compétition. Une question se pose : jouai(en)t-il sous coke ? En conclusion, David Luiz était nul et insupportable. On est bien content de ne pas avoir eu à supporter ses 45 minutes de prière et son t-shirt «I love Jesus» au terme d’une finale qu’il croyait être capable de gagner. Non mais sérieux, ils sont obligés de nous infliger leur croyance à chaque bout de terrain ces Brésiliens…

Képler Laveran Lima Ferreira, dit Pepe

Pepe fait partie de ces joueurs qui apparaissent pratiquement chaque moois sur notre shortlist pour le Pigeon d’Or et qu’on se doit d’exclure, de peur de lasser nos lecteurs. Toutefois, il ne pourra pas y couper cette fois-ci, lui qui aura largement contribué à faire chavirer la caravelle portugaise lors de sa furtive escapade vers l’ex-colonie. Pour son dernier Mondial (on l’espère !), Pepe aura duré en tout et pour tout 37 minutes à Salvador, avant de frotter sa tête à celle de Thomas Muller, sans doute pour tenter d’y extirper quelques pourcentages de QI. Peu joueur, l’arbitre Mazic renvoya justement le renégat portugais au vestiaire. Par son égoïsme crasse, Pepe a réussi à torpiller toute la campagne des siens en ne pensant vraiment pas aux dégâts collatéraux de son acte.
Avec 6 cartons rouges en 15 matchs de Coupe du Monde, les Portugais doivent désormais faire leur examen de conscience et se dire qu’à ce rythme, ils ne verront jamais des trophées venir garnir leurs tablards. Par contre, ce qui pourrait les aider à l’avenir, c’est d’éviter d’emporter dans leurs bagages un gars aussi stable que de la nitroglycérine sur le dos d’un baudet. Avec à son actif une bonne centaine de cartons jaunes, une petite dizaine de cartons rouges ainsi que nombre de provocations bêtes et méchantes, Pepe fit prendre le risque de trop au sélectionneur Paulo Bento. Car Pepe n’est pas un joueur de foot, c’est une brute avec des cuissettes crasseuses comme le prouve son essuyage de crampons sur les mains de Messi, son récurage du dos de Casquero et son brossage des genoux d’Alves. La SPA ne va pas aimer, mais il se pourrait bien que Pepe finisse avec un Pigeon entre les mains comme récompense pour l’ensemble de son œuvre, le pauvre (le pigeon !).

Philippe Senderos

Ah, ce fameux vendredi 20 juin 2014. Tous les fans de foot romands s’en souviendront encore longtemps, très longtemps. En effet, ce soir là massés devant nos écrans, nous nous attendions à une victoire de notre Nati sur nos voisins français que l’on aime tant détester. Mais nous avons rapidement déchanté. On s’est même pris une pétée dans les dents. Et rien que pour cela il faut que quelqu’un paie. Alors oui, Senderos sert de bouc-émissaire à la déroute helvétique face à Giroud et ses potes mais il faut dire que son entrée suite à la blessure de Von Bergen a été un tournant dans ce match. Semblant hors de forme et pas du tout à son affaire, le Genevois a grandement contribué au naufrage de la défense helvètique. Son intervention pathétique sur le quatrième but français représente à merveille son niveau de jeu lors de ce match (j’ai d’ailleurs eu l’impression de me voir jouer sur cette action).
Plus généralement, le fan de foot suisse peut également se montrer déçu de la carrière de «Philou». Après 2006, on pensait tous tenir un grand défenseur central qui nous emmènera loin lors des quatre prochaines Coupes du Monde, quitte à se faire péter le front sur un corner offensif. Et bien, on a été vite chagriné de voir que celui que l’on aime surnommé Koubiac de par son agilité légendaire a très régulièrement opéré de mauvais choix de carrière en se retrouvant dans des clubs où il n’a jamais pu vraiment s’imposer. D’ailleurs, il aura encore bien du travail à Aston Villa où il se retrouve dans une équipe déjà pourvue de quatre arrières centraux. Mais bon, on l’aime bien notre Phil et il a l’air sympa. Alors ne lui donnez pas ce Pigeon d’Or, on l’a juste sélectionné pour le punir du 5 à 2…

Luis Suarez

Honteux, choquant, infect, grotesque, inutile, enfantin, irréel, absurde, dangereux : tous les adjectifs – ou presque – ont été utilisés pour décrire la morsure de Luis Suarez sur Giorgio Chiellini. Une image qui a fait le tour du monde et qui a valu à son auteur une punition à la hauteur de la débilité de son geste : neuf matches de suspension et quatre mois d’interdiction de toute activité liée au football, le tout couplé à une amende de 100’000 francs suisses. Bien joué le cannibale !
Très attendu au Brésil après une saison tonitruante avec Liverpool, Luis Suarez s’est donc fait remarquer durant cette Coupe du Monde, mais pas tout à fait pour les raisons que l’on pensait. Après un premier match contre le Costa Rica où il a été ménagé, le petit Uruguayen a fait rêver son peuple en inscrivant un doublé aussi beau qu’important contre son pays d’adoption. Las, au lieu de profiter de cette vague positive, le pit-bull aux dents longues a complètement craqué face à l’Italie et, en confondant l’épaule de Chiellini avec un morceau de bidoche, l’homme aux 5 neurones est retombé dans ses vilains travers. Résultat des courses, une élimination dès les huitièmes de finale de l’Uruguay et un immense sentiment de gâchis pour une équipe dont on attendait beaucoup plus. De son côté, Suarez a profité de l’été pour trahir Liverpool et rejoindre le Barça, là où il retrouvera quelques traumatisés du Mondial tels que Neymar, Messi ou autre Piqué… Une belle brochette de têtes à claques !

A propos Paul Carruzzo 207 Articles
Elle est pas un peu belle notre Nati et tout le bonheur qu’elle nous amène ? Alors, Rickli et compagnie, si vous ne vibrez pas devant cette équipe, vous n’êtes pas non plus monstrement obligés de regarder. Profitez d’un bon match de hornus et foutez la paix à nos joueurs, qui comme vous, ont un joli passeport rouge à croix blanche.

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24 Commentaires

  1. Sendoros ne peut que payer pour le 5-2 puisque c’est le seul match qu’il ait fait. Mais bon David Luiz mérite le titre rien que pour l’énergie dépensée à gueuler comme un putois durant les hymnes et pour le ridicule de toute l’équipe brésilienne, surprotégée.

  2. N’importe quoi de sélectionner Cahill, Jagielka était complètement à l’ouest. Il a clairement fait ce qu’il a pu. Et que dire de Gerrard ce looser qui après avoir fait perdre le titre à Liverpool donne un nouveau cadeau à Suarez qui élimine l’Angleterre ! Cahill est clairement un des défenseur le plus sous estimé du monde

  3. Je suis prêt à parier que c’est Julien Mouquin qui a écrit l’article sur Casillas…car toute sa haine cumulée depuis 6 ans contre les espagnols est dûment représentée !

  4. A nos lecteurs :

    Pour tout vous dire, nous avons longtemps hésité entre Gary Cahill et Steven Gerrard… Gageons que si Gerrard continue sur sa lancée du Mondial, son pigeonnage viendra rapidement.

    Quant au texte sur Iker Casillas, il a été rédigé par Marc-Olivier Reymond.

    Meilleures salutations sportives,
    La rédac

  5. Pas un mot sur l’arbitrage en général?

    Donc, tout le monde ici a vu un beau mondial, bien arbitré, par des pros…

    ok… vous regardiez quelle chaine?

  6. Trop facile de pigeonner l’arbitrage. Ils ne font pas tout juste, surtout envers notre équipe préférée, mais ça n’a rien à voir avec certaines pseudo-vedettes surpayées. De toute manière l’arbitre sera toujours un pigeon pour quelqu’un…
    Après c’est du lourd et le choix est difficile:

    Senderos n’est plus que l’ombre du jeune prometteur comme c’est bien mentionné mais c’est pas pour autant un pigeon.

    Akinfeev et Casillas sont de bons gardiens mais ils se sont plantés sans pour autant qu’on puisse dire qu’ils soient pigeonnable…

    Cahill n’est pas si mauvais non plus

    David Luis c’est pas un pigeon mais une grenouille (de bênitier). Ils sont vraiment ridicules ces gars avec leur prière sur le terrain. En tout cas il a bien du se marrer le bon Dieu avec la prestations des brésilisens…

    Reste les 4 derniers: Balotelli est le vrai ado perpétuel a l’attitude hautaine et détestable.
    Giroux a de beaux atouts (si j’ose dire) mais ces coups de p… bien souvent en traître le rende détestable.
    Pepe lui est une crapule qui n’a rien à faire sur un terrain. Le jour où un autre sécateur lui aura brisé les 2 jambes, personne ne pleurera.
    Suarez a vraiment le qi d’une nabilla écrasée mais le pire c’est la fédération et les politiciens uruguayens qui le soutiennent.

    Finalement je vote Balotelli. Vu que plus personne ne peut le pifrer en Italie, ça lui fera au moins un ami…

  7. Wah ! Du très lourd ! C’est dommage, je voulais mettre Scolari, mais je trouve pas son bouton. Clairement oublié, avec peut être un arbitre (au hasard le japonais) qui aurait payé pour tous.

    Sinon, choix très dur entre David Luiz, aussi et surtout pour son cirque avec le maillot de Neymar en demis, Giroud, entre ses attentats et ses performances ridicules, et Balotelli pour l’ensemble de son œuvre.

    Finalement, Luiz me paraît le plus pigeonnable, autant par sa tête à claques, son cinoche durant tout le mondial et sa signature au PSG

  8. « les Espagnols ont été sortis par la toute petite porte, faisant même pire que la France en 2002 »

    Les Espagnols (que je ne porte pas vraiment dans mon coeur, footballistiquement parlant) on tout de même fait mieux que la France 2002 en gagant un match et surtout en marquant des goals. Ce que la France 2002 n’a pas réussi.
    Mon vote ira pour David Luiz

  9. d’accord avec bora-bora et Vincent

    certains joueurs ont un peu merde leur cdm, ca en fait pas des pigeons (akinfeev, casillas, senderos, cahill). ca arrive, c’est le sport, et je vois mal carton rouge nominer wawrinka parce qu’il sort au 1er tour d’un tournoi.

    peut-etre qu’il faut plus juger le cote debile des joueurs et staff.

    la y’a un peu de place pour les 23 camerounais, yaya toure, scolari, robben qui avoue plonger, etc.

    au niveau des selectionnes, je suis partage entre suarez et david luiz

  10. CR protège-t-il Messi autant que la FIFA? Parce qu’un joueur qui court, le temps d’une mi-temps, moins que son gardien, que l’on ne voit pas du match, qui fait moins de passes qu’un gardien (allemand), mérite bien plus ce trophée que le Ballon d’or offert par son sponsor, ou qu’un Senderos qui ne joue qu’une partie d’un match (et Dieu sait que c’est difficile d’entrée au pied levé – de Giroud – au cours d’un match, qui plus est de coupe du monde).

  11. Moi j aurai bien encore une fois désignée une de ces équipe africaine qui pleure pour les millions de prime alors que leur pays crève la faim. Sinon Luiz +1

  12. @ CaptainMarvel :

    L’Espagne a fait pire que la France dans le sens où elle a été éliminée après deux petits matches…

    Après, les 4 buts inscrits et la victoire contre une Australie démobilisée, c’est anecdotique 😉

    Au plaisir d’en boire avec toi !
    Marco

  13. 1. PEPE : le mec le plus détestable tous sports confondus !

    2. DAVID LUIS : il a été autant mauvais que ridicule !

    3. BALLOTELLI : il ferait mieux de cesser de jouer au foot et faire du cinéma, une grande carrière se profile pour lui !

    Il manque Scolari !!!

  14. Les vrais pigeons dans cette histoire c’est plutôt nous les spectateurs qui perdons des heures à regarder une compétition de merde organisée par des mecs corrompus .
    Franchement : les Allemands ne donnaient pas une chance à leur sélection avant le mondial , qui c’est qui gagnent ? Les boches version tiki-taka qui sans les taules face à un Portugal à la rue et au pire Brésil de l’histoire passeraient pour un mauvais carbone de l’Espagne .
    En finale l’Argentine dont le meilleur joueur est Mascherano et le héros un gardien remplaçant de Ligue 1 , 3éme les Pays-Bas monté à la va-vite avec une majorité d’inconnus + Robben .
    4éme un Brésil dont tout le monde se gausse .
    Attendez une minute , si cette équipe est en 1/2 , comment peut on parler d’un grand mondial ?
    En 1/4 une France en construction mais sans attaquant , le Costa Rica énorme équipe où on ne connait que le goal c’est dire , la Belgique dont le meilleur joueur n’est bon que dans les spots de pubs et la Colombie qui a fait bonne impression quand même avec James mais quelle carriére feront les autres ? Sans oublier que ce n’est pas la meilleure version sans Falcao .
    Vous voulez que je continue avec les 8émes et des équipes formidables comme la Grèce , le Mexique et son gardien d’Ajaccio comme meilleur joueur , l’Algérie ou l’Uruguay sans Suarez ?
    Je ne parle même pas de l’arbitrage et du titre de MVP à Messi par charité chrétienne .
    Mon pigeon d’or ? Giroud .
    C’est quoi ce connard qu’assume pas de se payer une bonne pute au point de ne pas réussir à conclure et pire de venir s’excuser ?

  15. Question à Marc-Olivier Reymond :

    Lorsque pendant 6 longues années les espagnols dominaient le monde en gagnant 3 titres consécutifs…tu disais qu’ils etaient dopés…alors qu’ils courraient moins que leurs adversaires. Et tu disais aussi qu’ils avaient un jeu chiant…alors que le monde entier admirait leur niveau technique (va vite regarder la Finale de l’Euro 2012 : 4-0 contre Italie).
    Et maintenant que les espagnols perdent…tu dis qu’ils sont mauvais.
    En fait, quoi qu’ils fassent, qu’ils gagnent ou perdent, tu vas les critiquer !

    Marco, sache que ça fait longtemps qu’on a tous bien compris que tu n’aimes pas les espagnols…alors la prochaine fois essaie l’objectivité.

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