Ligue des Champions : le baromètre de la semaine

Voilà, avec les 8es de finale, les choses sérieuses ont commencé en Ligue des Champions. Finis les trop nombreux matches de poule à l’intérêt douteux, terminées les défaites pas si graves que ça parce qu’il y a encore quatre autres rencontres à disputer pour se qualifier. Mesdames, Messieurs, place aux confrontations à élimination directe, place au spectacle !

Et, pour le spectacle, faisons confiance aux clubs milanais… Ah, je sais pas vous, mais je n’avais jamais autant vibré devant une partie de foot que devant ces Liverpool-Inter et Arsenal-Milan extraordinaires, fantastiques, passionnants. Bon, arrêtons les frais. Voyons tout cela dans le détail.

L’énigme Liverpool

Les Lombards n’avaient plus perdu depuis le mois de septembre et sont arrivés en Angleterre dans la peau du grand dominateur de la Serie A. Seulement voilà, Liverpool le moribond, équipe ô combien brouillonne et dénuée d’inspiration, lui en a enfilé deux. En fin de match. Un peu à… l’italienne, malgré la bonne organisation défensive de la troupe de Mancini, certes désavantagée par l’expulsion abusive de Materazzi. Mais c’est comme quand vous vous faites coller par un flic et que vous n’avez rien fait. «Considérez que c’est pour toutes les fois où vous êtes passé entre les gouttes», qu’il va vous répondre. C’est clair, vu comme ça… N’empêche que cette opposition n’a pas encore livré son verdict définitif : Liverpool, à la rue en championnat, semble prêt à rééditer son parcours victorieux et incompréhensible de 2005, alors que l’Inter a les moyens de faire parler la poudre au retour.

La classe de Milan

Je sais, vous allez me taxer de Milaniste. Et, je l’avoue, vous aurez raison. Cependant, la maestria avec laquelle les hommes d’Ancelotti défendent est hors normes. Jamais paniqué, toujours serein même au plus fort de la tempête : tel est l’AC Milan qui a obtenu le 0-0 qu’il était venu chercher à Londres face à un Arsenal volontaire mais guère plus brillant que son adversaire. Le retour reste ouvert, même si les Italiens partent avec un avantage certain.

La surprise ?

Et si l’Olympiakos nous débarrassait du FC Abramovitch ? En voilà une idée qu’elle est bonne. Toutefois, tenus en échec 0-0 à l’aller, les Grecs auront de la peine à tenir le choc à Londres. Même si nous sommes tous en droit d’espérer la sortie prématurée (une de plus) du non-club de Stanford Bridge.

L’espoir fait vivre

La bonne nouvelle, c’est la très probable élimination du ZK Lyon contre Manchester United. Ça fait toujours plaisir. Peut-être qu’Alain «attaque totale» Perrin se décidera un jour à aligner Benzema et Ben Arfa d’entrée de jeu pour le match retour. Mais non, suis-je bête, nous parlons d’une équipe française dont le principal objectif à Old Trafford sera de ne pas prendre de but. Quitte à ne pas en marquer… Et encore un rêve européen qui s’évanouit du côté de GerGland.

Le choc

Ça sera très serré à Madrid pour le retour entre le Real et l’AS Rome, victorieuse 2-1 dans son Olimpico. Mais à voir évoluer le onze de Schuster cette saison, on se dit qu’il sera très difficile pour Totti & Co de contenir les assauts madrilènes à Bernabeu. Du spectacle en perspective.

Spécial TSR

N’en déplaise à nos amis de la TSR, ce n’est pas une surprise de retrouver Fenerbahçe et Séville à ce stade de la compétition. Faut-il rappeler que le club andalou à remporté les deux dernières Coupes UEFA et était en course pour le titre en Liga jusqu’à la dernière journée l’année passée ? Là aussi, le retour promet de belles émotions après le 3-2 pour les Stambouliotes à domicile.

Laborieux

Comme le succès 1-0 de Schalke sur Porto en Allemagne. Attention, l’histoire nous a appris à nous méfier des Dragons que l’on attend rarement mais qui, de temps à autre, s’offrent un petit trophée européen… Même si cette équipe-là a encore besoin de deux saisons pour arriver à maturation.

Un de moins

Et oui, si la logique est respectée, un autre club britannique va quitter la scène européenne après les matches retour. Car, malgré l’opposition louable démontrée à Glasgow, il semble peu probable que le Celtic renverse le 3-2 à Barcelone.

Écrit par Psyko Franco

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